• Mémoires défibrilatées

      Mémoires défibrilatées /17 OCTOBRE 2007 

    17 Octobre 2007,

     

    Aujourd'hui, plus à écrire qu'hier?

     

    Pas forcèment, je tue juste le temps.

     

    J'aime te voir rire tu sais, baby..

     

    Ne sois pas malheureux, je suis revenue et c'est pour toi.

     

    Tu es si jeune et si fragile , comme moi je l'ai été quand papa est mort.

     

    Je t'aime au delà de la vie, Lenny.

     

    J'ai combattu les forces des tènèbres comme ton " yuguiyo" favori pour revoir ton visage et t'aider à affronter cette vie si terrible parfois qu'on y laisse les plumes de la liberté-Colombe..

     

    Je persiste à gèrer cette vie qui ne m'épargne plus.

     

    Je t'aime mon fils au delà de la mort, bien au delà de mon espèrance de vie.

     

    Je te disais hier, que parfois j'avais peur..

     

    Peur de te perdre à tout jamais. Peur de ne pas te voir grandir.

    Peur de ne pas être là dans tes futurs coups durs.

    Je t'aime.

    Tu es mon univers et ma joie.

     

    Tu es mon soleil brun...

     

    La profondeur de mes sentiments t'a aidé à grandir , à te construire dans la sèrennitè.

     

    Alors tu es pour moi, un joyau que je refuse de perdre...

     

    Un jour, tu liras ces lignes, et tu comprendras qui était ta maman ; Et tu seras fièr de moi comme je le suis de toi..

     

    Mais la vie est une chienne qui abandonne ses chiots dans la tourmente, les laissant ainsi aux abois.

     

    Le 15 fèvrier dernier, j'ai tout simplement refusé de t'abandonner...

     

    Tu en étais si persuadé du haut de tes 7 ans, que tu disais à ton papa :

    NON!  Maman ne mourrait pas!

     

    Ton esprit si fertile dèjà, et si fort a permis de conjurer mon sort. Et ce miracle m'a fait ré-ouvrir les yeux..

     

    ALORS,  je suis certaine depuis,  de la profonde filiation qui nous lie et nous unit, à jamais...

     

    Tu es un trèsor que je refuse d'enfouir sous ma peine.

     

    Alors, OUI!

    JE VAIS VIVRE!

     

    Et revivre èternellement, pour agrandir ton coeur et m'enfouir dedans.

     

    J'arrête pour aujourd'hui la plume de mes mots { maux }. J e suis si fatiguée...

     

    "Mon fils, ma bataille", disait Balavoine ;

     

    OUI, LENNY tu es ma bataille et je la gagnerai pour ne jamais t'empêcher d'aimer...

     

    TU NE SOUFFRIRAS PAS, MON ANGE.

    Et je suis la gardienne de cet heureux prèsage...