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LA PÂLE HEURE...
La paleur de mon teint
c'est la pâle heure qui s'éteint.
Les nuits sans lendemain
c'est être seule au p'tit matin.
Se lever sans histoire à raconter
c'est comme dormir dans un mausolée.
Le choix d'la solitude est éffronté
salvateur, mais un lourd prix à payer.
Plus j'avance dans cette vie mal agencée
plus j'ai envie de m'arrêter.
Un excès de sensibilités
Un manque à gagner.
Anarchiques mes nuits.
Anachroniques mes jours sans bruit.
Etranges sensations
de ne plus vivre au présent.
Est ce que je n'ai pas su aimer ?
est-ce que je n'ai pas su avancer...
Un courage alèatoire
et l'énergie des brouillards.
Et puis vous qui vivez autour
alors que je me sens sans amour.
Alors que m'arrive-t-il ?
Me suis-je perdue d'éxiles en éxiles ?
Ou bien, tu approches lentement
pour me prendre la main doucement.
M'envoler vers un ailleurs.
Me redonner l'immensité d'un coeur.
La pâleur de mon teint...
C'est parceque je n'attends plus demain.
paf.
Paf-vidéo-youtubée.
illustrations sur deviantart.
17 commentaires -
DE PAS à PAS...
Un pas en arrière et deux en avant.
C'est bon, j'suis d'dans...
Mais pour aller de PAS
à PAS ?
J'dois faire quoi ?
Bon, ne nous énervons pas...
J'reprends l'raisonnement...
Et j'me la r'fais à l'envers,
un pas en avant et deux pas en arrière.
Alors, j'en suis où ? En tout cas j'suis derrière.
Bon, on r'commence en plus grandes foulées...
Pas en courant, j'vais m'casser...
Aors doucement,
trois pas en avant,
Et puis j'accélère,
3, pas en arrière..
Merde. J'y'arrive pas !
pour aller de PAS
à PAS...
C'est p't'être que j'apprend pas bien la l'çon...
en tout cas,
j'avance pas...
Et ça,
c'est con...
Hey ? Les gars ?
On fait comment pour aller là-bas ?
De PAS à PAS .
ON FAIT RIEN.
ON ATTEND JUSTE LE TRAIN...
paf.
QUI S'AMUSE PARCEQU'ELLE DORS TOUJOURS PAS.
ELLE VEUT JUSTE ALLER
DE PAS à PAS...
Illustrations : site DEVIANTART.
12 commentaires -
Où va ma vie ?
Où va ma vie ?
Dans un tiroir, dans un placard ?
Sous un pavé, sur un trottoir.
Dans des regards hallucinés et noirs.
Où dans un livre posé au hasard.
peut-être vers une autre histoire...
Où va ma vie ?
Quand je sens que j'la perd.
Quand l'ombre rejoint toutes les lumières.
Quand j'ai peur, que je pleure ou que j'erre.
Quand tu m'souris dans un cadre austère.
Quand plus rien ne m'attire et qu'tout est à refaire.
Où va ma vie ?
Que j'ai brûlé comme une chandelle,
pour essayer d'avoir des ailes.
Pour toucher l'firmament, les étoiles et le ciel.
Pour gagner tous les paris et faire des étincelles.
Pour essayer de vivre mieux, sans tragédie et sans gamelle.
Où va ma vie ?
Lorsque je ne respire plus.
Lorsque je te vois si loin bien au-dessus.
Lorsque je me retire, éreintée et déçue.
Lorsque tu n'dis plus rien et que je suis perdue.
Lorsque je décide qu'en même d'avoir les mains tendues.
Où va ma vie ?
Quand je ne veux plus rien, et qu'je dors sur mon destin.
Quand mon âme s'échappe la nuit pour se faire un festin.
Quand je refuse de prendre le temps de me prendre en mains.
Quand je ne sais plus rien.
Quand j'rèflechis trop et que j'me cogne sur un vieux refrain.
Où va ma vie ?
Dis moi...
Dans des marécages de solitudes ?
Dans des reflets d'argent de lassitudes ?
Dans quels chemins torturés d'habitudes ?
Dans quels immenses flots d'incertitudes ?
Dans quels cercles trop rudes ?
Ma vie s'en va...
Comme toi...
Où elle ira...
Je ne sais pas.
Ma dédicace vous paraitra sans doute
bien étrange, singulière..
Mais c'est ainsi.
Je dédicace ce texte à
LA MORT.
Qui,
il y a 5 ans jours pour jours,
m'a prise et rejetée
à nouveau sur la route
et la déroute.
Paf.
illustrations prises sur le site de Deviantart.
une paf-youtube-vidéo pour la musique.
18 commentaires -
Au plein coeur de l'orage...
Pourquoi j'deviendrais sage,
au plein coeur de l'orage ?
Pour gagner un vrai rivage ?
Et m'échouer d'avantage ?
Non. Hors de question, d'continuer les ravages.
J'veux pas m'assagir et dormir sur des plages.
Et attendre que le vent m'emporte en esclavage.
Non. Je veux garder ma liberté, ma rage.
Et siffler sous la pluie un sérieux air de partages.
J'veux ruer comme un ch'val en otage.
Et j'veux garder l'soleil face à tous vos ombrages.
J'aime pas c'que vous m'donnez, ce n'sont que des mirages.
Laissez moi rêver encore un peu, que je n'fais pas naufrage.
Gardez moi un coin d'paradis, pour plus tard, là-bas près des sages.
J'veux pas m'en aller sans avoir tourner toutes mes pages.
J'veux pas qu'tu crois qu'j'étais pas dans ton sillage.
C'est juste que le ciel qui s'assombrit, c'est ma cage,
ma réalité, mes pensées, mes carnages.
Alors, si vient d'un coup le mauvais présage,
j'veux ouvrir toutes mes portes avant le grand carnage.
Avant de basculer sur d'autres territoires, d'autres images.
Je veux ma battre encore au plein coeur de l'orage.
paf.
illustrations prises sur le site Hébus.
Musique :
THE DOORS.
- Riders on the storm -
18 commentaires -
L'ABUSE...
Un oiseau haut-perché,
sur des arbres déformés,
qui m'accusent.
Des monticules de non
et de terribles oui
avec moi qui s'amusent.
Des hommes sans amour, sans excuse.
Et tout ça qui m'jète dans l'froid,
là sans muse.
J'suis juste une buse
qu'on abuse
et qu'on use.
Un oiseau fatigué,
une horloge cassée
un âme qui fuse.
enfumée, dispersée
dans les brûmes
qui m'infusent.
Et la vie qui s'acharne
en guerrière sanguinaire
qui m'arquebuse.
Et toi qui disparaît,
m'laissant seule,
désabuse...
J'suis juste une buse
qu'on abuse
et qu'on use.
Un oiseau déchiré
qui s'accroche
et décroche,
qui s'diffuse.
une rime pauvre,
un mot sonné
une phrase confuse.
Une fleur fanée,
un coeur déchiqueté
qu'on transfuse.
un poisson sans eau,
qui étouffe
et qui pique
en méduse.
J'suis juste une buse
qu'on abuse
et qu'on use.
Un oiseau noir et gris
qui s'cache dans la nuit
qui n'connait pas
la ruse.
Qu'on ballade sans vergogne
sur des écueils à vif.
juste comme ça
sans attendre qu'il refuse.
Un oiseau qui s'envole
de malheurs
en bonheurs,
de cambuses
en cambuses...
J'suis juste une pauvre buse
qu'on abuse
et qu'on use.
C'est ça L'ABUSE...
Images Deviantart.
vidèo-paf-youtube
Mes amis de blogs,
je voulais m'excuser auprés de vous
sur le fait que
je n'ai pas pris la peine de répondre à vos commentaires qui,
exceptée une TROLL DE PASSAGE ( qui ferait bien de s'abstenir de revenir d'ailleurs ...)
m'ont comme d'habitude émue.
* de ne pas aussi revenir vous voir sur vos blogs qui pourtant commencent à me manquer..
pas une grosse excuse
à vous donner
juste que la vraie vie me FATIGUE
UN PEU TROP...
JE vais tout de même répondre à vos commentaires dans les jours qui viennent
et repasser voir chacun d'entre-vous.
Ne m'en veuillez pas.
je suis fatiguée.
paf.
16 commentaires
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