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    Défi /évy

    SUR F.B

     https://www.facebook.com/events/132842853583496/

    Thème de la semaine /

     

    LE REGARD

     

    Ton regard mon amour,

    c'est toujours la naissance du jour.

    Où mes chemins de pleurs,

    s'évanouissent dans tes yeux de chaleur.

     

    Tu es ma lumière éternelle

    mon oiseau qui s'envole avec nos " je t'aime ".

    Ton regard sur le monde m'étonne,

    tu paraîs si jeune, si loin des sirènes qui sonnent.

     

    Et pourtant ta vision est mature

    sans fioriture.

    Tu as le sens de la vie

    et de la mort aussi.

     

    Ton regard est plus franc,

    plus charmant,

    que celui des ombres qui se trainent

    autour de moi,

    qui se déchainent

    pour n'importe qui, n'importe quoi.

     

    Dans ton regard si tendre,

    je balbuties mes réves, te les donne en offrandes.

    Tu es le seul regard qui garde l'innocence,

    au-delà de ce qu'on apprends à ta conscience.

    Et tu me donnes du fond des yeux

    le courage de foncer par dessus les creux.

     

    Ton regard est partout, tout autour de moi.

    sur des photos immenses où l-on ne voit que toi.

    Le brun de ton regard éclate toutes mes joies.

    Et donne de l'esprit

    à toutes mes réparties.

     

    Tes yeux sont si profonds.

    Je devine chaque jour ta studieuse éclosion.

    Je peux même voir mon âme quand elle a dit non.
     

    Toi ma chrysalide au regard si bon

    je sais que tu n'as pas oubliè nos baisers-papillons.

     

    De regards en regards,

    je continue nos vies

    avec le sentiment, le merveilleux espoir

    d'avoir réussi.

     

     

    à mon fils,

      LENNY.

    Paf.

     

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  • L'abécèdaire des nuls

    http://annuairepourlesnuls.fr/

     

    CETTE SEMAINE LETTRE " Q "

     

    LE QUIDAM.

     

     

    Il semble étrange ou étranger,

    c'est selon le côté

    où tu choisiras d'te placer.

    Il frôle les murs

    des aventures.

    Il cherche le futur.

     

     

     

    Ses pas glissent sur la chaussée

    poches fermées de son manteau râpé.

    Ses yeux sans éclairs

    au froid caractère,

    traînent toujours

    sur ses parcours.

     Et une ombre le suit

    ce Quidam maudit.

     

     

    Le Quidam n'a pas d'âme,

    juste un solide passé

    d'embrouilles et de larmes

    qu'il cherche même pas à oublier.

     

     

     

     

    Sa bouche se ferme sur des lêvres sérrées

    qu'il n'ouvre jamais.

    Il a au fond de lui de lourds secrets

    qu'il ne peut, qu'il ne veut pas partager.

    Son visage émaciè,

    ne cache pas sa brutalité.

    Tu sais en le croisant

    que tu dois fuir en courant.

     

     

    Il s'attarde parfois calme et déterminé,

    dans le hall d'une gare, et reste assis sur les quais.

    Son chapeau feutré toujours vissé

    sur ses cheveux de jais.

    Mais tu ne sauras jamais,

    s'il attends un moment ou une éternité.

    Sa pâleur est extrême, comme sa vie exanguée.

    Tu le crois en torpeur, mais en réalité il est aux aguêts.

     

     

     

    Le Quidam n'a pas d'âme.

    Juste un solide passé

    d'embrouilles et de larmes

    qu'il cherche même pas à oublier.

     

     

     

    Et moi quand je le croise

    dans les rues cadenacées, il me toise.

    je cherche même pas à l'éviter.

    Il est comme un désordre, une évidente vérité.

    L'ultime épreuve à défier.

    Alors ce Quidam qui ne veut pas de nom,

    poursuit sa route en marmonnant tous ses démons.

    Mais son odeur de souffre n'atteindra plus mon coeur.

    J'ai la vision d'mon monde au fond de ma candeur.

     

     

     

    PAF.

     

    PAF-YOUTUBE-VIDEO

     

     

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  • LES MERCREDI DE JILL.

     http://jill-bill.over-blog.com/article-la-liste-des-prenoms-du-mercredi-93828934.html

     

    CETTE SEMAINE :

    MAUDE

    MAUDE SANS AUBE...

     

    Dans l'passé,

    elle avait toute la gloire et les respects.

    Elle chantait sous les flammes.

    En ce temps là, elle consolait les âmes.

     

    La voix chaude,

    et le regard de Maude

    suffisaient à calmer

    les soldats qu'on envoyé

    se faire tuer,

    à l'aube.

     

    Elle s'isolait après son récital

    sous les étoiles.

    Et elle pleurait

    sur ceux dont la vie ne faisait que commencer.

    Elle entendait les bombes tomber.

    Et observait le ciel qui s'écartait.

     

    La sensibilité de Maude

    chassait les nuages qui fraudent.

    Alors quand le soir sur la scéne,

    elle arrivait en divine marainne,

    Les soldats se mettaient à crier ,

    Car ils aimaient la vie et sa beauté.

     

    D'avoir souffert ensemble,

    les rendaient si fragiles, si petits dans les cendres,

    que Maude actrice adulée, redevenait un instant

    une ode à la famille , une tendre maman.

    Cette guerre furibonde

    resterait à jamais gravée immonde

    dans les yeux émeraudes

    de la fabuleuse Maude.

     

    C'est pourquoi chaque jour qui passe

    quand elle attends son heure, que rien ne la délace,

    Maude laisse partir ses songes

    dans la nuit qui plonge.

    Mais les fantômes du passé,

    ces visages inconnus et marqués

    ont pour toujours capt  uré

    toutes les aubes

    de cette tendre Maude.

     

    Paf.

     

     

     

     

     

     

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  • Les cramés d'la vie.  

     

    Les crâmés d'la vie.

     

    Les cramés d'la vie passent leurs Week - end

    à s'pochtronner sous mon hlm.

     

    Ils sont en bande bien serrés

    autour du vin d'la fraternité

    d'mauvaise qualité.

     

    Ils n'attendent plus rien.

     

    La misère qui les a bouffés

    a gagné du terrain.

     

    Ils s'empoisonnent sous les yeux des enfants. 

    inconscients et fébriles, leurs verbes ne sont que des tourments.

     

    Et ils rient bien trop fort quand le crépuscule les sonne. 

    Et se tapent sur la gueule quand l'aube résonne.

     

    Ils parlent comme s'ils savaient

    résoudre les problèmes qui les scotchent aux pavés.

     

    Ya pas de honte dans leurs regards.

    La gène tu la vois juste dans les yeux des mômes hagards.

     

    Ya d'la musique aussi.

    mais celle-ci 

    n'a pas les moeurs adoucis.

     

    Je les entends côtoyer la vulgarité

    d'un quart-monde abandonné.

     

    Et tandis que les puissants politiques

    dînent le cul sur les bombes atomiques,

     

    je sens l'odeur de brûlé

    qui s'échappe de ces âmes cramées.

     

    Et je fuis l'avenir d'ces gamins

    que je n'pourrai jamais sauvé demain.

     

    Alors les larmes coulent

    et s'enroulent.

     

    Les cramés d'la vie

    eux ne pleurent qu'à la fin de la nuit.

     

    Ils ne sont pas plus effrayants

    que la bête tombée dans un guet-apens.

     

    Mais j'leurs laiss'rai pas en nourrice

    mon unique enfant, ma matrice.

     

    Ils ont le vide en eux

    qu'ils comblent avec les sirupeux.

     

    Les cramés d'la vie

    font pas d'constat sur leurs ennuis.

     

    Misère latente qui les embaume avant la mort.

    Tragédies des décors.

     

    Absences décalées,

    Ils ont tout oublié

    quand l'aube pointe son nez.

     

    Un bébé qui pleure dans la pièce d'à côté..

    Que j'voudrais consoler.

    Mais qu'j'ai pas l'droit d'toucher..

     

     

    Paf@

     

    Un texte noir. 

    comme la misère et son désespoir.

     

     

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  •   EVY 

    SUR F.B

    LE JARDIN VIRTUEL/

     https://www.facebook.com/groups/166233830202414/

    THEME DE LA SEMAINE

    " MIROIR MAGIQUE "

     

    Moi ? J'ai pas d'ref'lêt dans c'miroir.

    J'le r'garde juste quand j'veux d'l'espoir.

    Il est aussi transparent que le vent.

    Aussi cristallin qu'la franchise d'un enfant.

    J'l'ai encadré dans la pénombre de ma chambre.

    Pour qu'il m'envoie des rêves d'Ambre.

    Il ne veut que des âmes pures,

    en r'fusant les images du futur.

    les trop diaboliques consciences  

    malsaines qui ne cherchent que l'apparence.

     

    Moi ? Dans c'miroir là,

    je m'vois vivante , comme autrefois.

    Je suis bouillonante et brillante,

    comme une flamme, jamais éteinte, jamais patiente.

    cette image là, elle n'est rien que pour moi.

    Parceque mes yeux se plombent sur le présent pas fait pour moi.

     

     Moi ? mon miroir n'a pas d'cratère.

    Il se refuse à la misère.

    Il ne me renvoie jamais la bassesse

    des actes manqués de vos faiblesses.

    Il épargne ma vie pour alléger ma peine.

    Mon miroir ne connait pas la haine.

     

    Moi ? Mon miroir est l'spectateur,

    de mon gouffre intérieur.

    Il est si délicat,

    qu'il n'en fait pas état.

    Alors dans l'fond de mes torpeurs sans angle,

    il retrace pour moi mon arbre sans sangle.

     

     

     Paf.

     

     

     

     

     

     

     Un grand merci à CHRYSTALINE

    qui a un magnifique blog [ http://chrystaline.canalblog.com/ ]

    sur lequel j'ai emprunté les gifts animés qui illustrent ce texte.

    @Paf.

     

    just a Paf-Youtube-vidéo

     

     

     

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  • EVY

    Plumes de poètes/

    http://plume-de-poete.over-blog.com/plume-de-po%C3%A8te-que-vous-inspire-cette-image-0

    Que vous inspire cette IMAGE ?

     La femme roulée.

     

    Que vas tu imaginer ?

    Si tu me quittes , je te transformerai..

    En femme poupée.

    En femme objet.

    En femme fatale inerte et bien roulée.

    Je tuerai même ton âme pour la transporter,

    loin d'tes amants , cloportes endimanchés.

     

    Voilà comment tout a commencé.

    le calvaire de cette beauté.

    Amoureuse un soir d'été,

    d'un triste sire , souv'rain d'l'éternité,

    Bourreau aux yeux d'ébène perlé.

     

    Elle a dansé longtemps avec félicité.

    Usant avec candeur ses chaussons épuisés.

    Elle a touché aux coeurs qui s'offraient.

    Elle jouait de son charme inné.

    Si fière et si altière, elle n'a jamais cessé

    de croquer autour d'elle les fruits qui se tendaient.

     

    Alors quand le prince noir lui a donné

    l'espoir d'une vie de succès.

    Elle a donné son coeur décoré,

    d'un amour enjoué.

    Sans savoir qu'il fallait

    qu'elle se donne en fidélité.

    En femme inerte et possédée.

     

    Tandis qu'elle continuait

    à vivre en pleine liberté.

    Son époux trop attentionné,

    Prince au sang froid et manipulateur né,

    suivait chacunes des traces qu'elle laissait

    sur les chemins enneigés.

    Il fût rapidement convaincu et outré

    de la trop grande légèreté de sa dulcinée.

    Le glas pour la belle allait sonné...

     

    Il chercha si longtemps la vengeance appropriée,

    qu'il dût resté un court moment alité,

    ration de sa terrible cruauté.

    Quand il fût enfin satisfait

    il appela sa belle pour l'habiller.

    Et la pauvre fille écervelée,

    s'accrocha à son bras pour y aller...

     

    Elle choisit des tenues de soirées,

    sourire aux lêvres, coeur allégé.

    L'époux trahit payait sans sourciller.

    Ell fût rapidement déguisée

    comme pour aller au bal masqué.

    Is rejoignirent ensemble la forêt,

    blanche et froide, comme la mort annoncée.

     

    Alors pris d'un élan d'amour inverifié,

    le pieux mari l'enlaça pour l'embrasser.

    La belle en en instant fût pétrifiée.

    Son corps inanimé, trône en porte-manteau, tenues d'soirées,

    dans les jardins d'hiver du prince cocufié.

     

    Paf.

     

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  • Défi évy

     SUR F.B / LE JARDIN VIRTUEL

     https://www.facebook.com/groups/166233830202414/

    LIVRE MAGIQUE.

     

    Les pages d'une vie tragique

    prennent mon coeur en otage.

    Alors je tourne et retourne, m'arrêtant sur tous les passages.

    Yeux captivés, l'âme volcanique,

    Je me noie dans les mots et les carnages.

     

    Il me colle à la peau,

    avec ses verbes chauds.

    Il me donne un frisson,

    qui atteint ma raison.

    Il est mon compagnon fragile,

    Mon livre subtile.

     

    Les témoignages de fabuleux voyages,

    m'emportent avec le vent et les orages.

    Alors, je m'évade aussi peu sage,

    qu'une pluie capricieuse qui perce les nuages.

    Corps alangui, cervelle d'oiseau,

    je prends mon livre comme on prend un bateau.

     

    Il a l'odeur du vécu, de l'histoire.

    Et je contemple les siècles dans son doux miroir.

    Il a la couleur ocre des joyaux byzantins,

     

    la quiètude des transparents matins.

    Il est mon plus fidéle ami, le seul qui me retient.

     

    Les pages parfois déchirées sous le poid des années,

    me donnent l'envie furtive de m'échapper.

    Alors parfois je pleure sur ses lignes tracées.

    Et plus rien n'a d'importance, mon livre me fait danser.

    Je suis comme une princesse, une tendre fée.

    Et j'oublie toutes mes peurs, et mes ratés.

     

    Il a au fond de lui, une incroyable magie,

    qui m'étonne et glorifie ma pauvre vie.

    Le livre ne m'a jamais trahie.

    Il me berce tout au fond de mes nuits.

     

    Il enchante mes regards et parfume mon lit.

    Il est ma plus belle magie.

     

    Paf.

     

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  •  

    Les ADAGES à La CON.

     

     

    J'supporte pas les adages à la con.

    Tu sais, ceux qu'on t'balance en mirage,

    pour expliquer une action-réaction !

    Un exemple flagrant et que je tords :

     

    " - Tout ce qui nous tue pas nous rend plus fort-"

      

    Faux ! Voir même archi faux !

    J'suis d'jà morte et j'suis r'vnue les mains dans l'dos, 

    encore plus affaiblie qu'un moineau,

    enfermé dans sa cage !

     

    Ou bien celle-là :

     

    "-Qui paye ses dettes s'enrichit-"

     

    Là encore, du grand n'importe quoi !

      

    Car toute ta vie tu payes aux scèlèrats

    des dettes qui parfois

    ne t'appartiennent même pas !

    Et ça s'appèle le Kharma...

      

    Mais tu d'viens pas plus riche , crois moi!

     

    Ya aussi cet adage que voici :

     

    "-Un nain assis sur la plus haute marche est plus haut qu’un géant dressé sur la plus basse.-"

     

      

    Ben voyons ! là si tu réfléchis,

    tu t'rends vite compte de la connerie!

    Car un NAIN ASSIS,

    ne sera jamais aussi GRAND, ça j'te l'parie,

    qu'un Géant dréssé ! 

    Sûr que ça l'aurait fait...

      

    Si l'géant avait été assis lui aussi !

     

     

     

     

    Bref, y'en a des tas de phrases,

      

    pleines de bons sentiments et d'emphases.

     Tiens, par exemple, celle-ci, elle sonne !

     

     "-A la trogne connaît-on l'ivrogne ?-"

     

    On a tous la même trogne

    quand l'soleil cogne !

    Non?

     

     

     Les adages

    ça sert à rester sage ?

    C'est p'têtre pour ça qu'j'les aime pas trop dans mes parages.

    C'est pas mon truc, d'déblatérer ce genre de pages.

    Alors je rends à DAGE,

    ce qui est à DAGE.

     

    Paf.

     

     

     

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  • LES IMBUVABLES.

     

     LES IMBUVABLES.

     

     

    Ils débarquent comme s'ils étaient

    en normandie.

    La gueule ouverte, les yeux fermés,

    en terrains conquis.

    Ils ne connaissent, ni n'entendent

    les nons qu'on leurs laisse,

    ils s'étendent.

    On encaisse.

     

    Tu peux être là,

    transi de froid.

    Rien n'les arrête, ici bas,

    ou là haut.

    Ils te prendront ta ch'mise ou ton manteau,

    juste parcequ'ils savent pas quoi faire d'leur peau.

    Et tu tir'ras à vue

    sur ces boulets qui t'tuent.

    Mais tu les touch'ras pas.

    Ils sont juste nés comme ça.

     

     

    j't'envahis

    l'paradis.

    J'te bouffe la c'rise sur l' gateau.

    Et je gueule comme un veau.

    Et j'te juge sans jurés.

    Et j'te saoûle, sans t'alcooliser.

    Parce que j'suis juste imbuvable à volonté...

     


     

     

     

    Ils ne finissent jamais.

    Tu les crois barrés,

    ils sont justes cachés,

    comme des larves indomptées.

    comme des vis sur ta croix clouée.

    Ils sont juste là pour te faire chier,

    comme un random sur l'jeu d'mon ado décompléxé.

     

    Alors, tu réflèchis pour t'en débarrasser.

    Tu restes silencieux pour les déconcerter.

    Mais c'est peine perdue, ce sont  des cons cernés

    par leur nombril, leur égo centré

    sur la soupe qu'ils te servent pas épicée.

    Alors tu jettes tes regards furibonds, pour les aveugler.

    Mais c'est comme si tu soufflais dans un violon désaccordé.

     

     

     

     J't'envahis

    l'paradis.

    J'te bouffe le c'rise sur le gateau.

    Et je gueule comme un veau.

    Et j'te juge sans jurés.

    Et j'te saoûle, sans t'alcooliser.

    Parce que j'suis juste imbuvable à volonté...

     

     

     J'AI PLUS SOIF !!!

    Paf.


     


     

     

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  •  

    Le premier cri d'une étoile.

     

     

    J'ai attendu ton premier cri

    comme on attends le paradis.

    Alors tu es venue briller sur ma plus longue nuit,

    comme un présage, une accalmie.

    j'aurais dû renoncer à t'aimer.

    J'aurais dû chercher à t'oublier.

     

    Imprudent et têtu,

    mon coeur n'a pas su.

    J't'aurais donné la lune, si j'avais pu...

     

     

    Je vais devoir te dissimuler

    sous les orages et leurs éclairs outranciers.

    Je vais devoir me taire

    quand l'aube éteindra ta lumière.

    je te devine silencieuse, ereintée.

    Tu restes dans la brûme, déjà étonnée.

    D'être née, d'être née.

    Et moi l'oiseau bléssé,

    je t'attendais.

    Comme si j'avais pu te sauver.

    Mon regard te suivra jusqu'au bout du monde.

    J'inventerai tes jours, tes secondes.

    Et quand tout sera sombre,

     j't'ajouterai mon ombre.

    Pour t'aider à grandir dans les décombres.

    J'dessin'rai un ciel nouveau,

    sans nuages, sans verbe haut.

    J't'attirerai tous les échos,

    pour que tu cries ta joie sans trémolo.

     

    J'veux pas t'perdre de vue,

    mon étoile fragile, interrompue.

    J'veux pas qu'tu pleures ou qu'tu sois abattue.

     

     

    à LELOO.

    Paf.

     

     

     

     

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