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    L'abécèdaire des nuls

     http://lacommunautedesnuls.apln-blog.fr/

    Lettre : W

    Comme :

    Les Wagonnets

     

    Moi je ne fais que penser

    aux Wagonnets, aux Wagonnets.

    Et quand j'regarde les infos,

    j'ai froid dans l'dos, j'ai froid dans l'dos...

    Et dans les nuits et les brouillards,

    les Wagonnets prendront l'départ.

    ça stigmatise

    en temps de crises.

    Et moi ça m'le fait pas, ça m'le fait pas.

    J'veux pas de ces trains là !

    Est-ce que je suis tarée au point de voir

    partout des aigles noirs ?

    Est-ce-que j'm'enfonce trop,

    dans les profondeurs du passé, du chaos ?

      

     

      

    J'ai pas été témoin d'ces évènements, c'est sûr.

    Mais dans mon gouffre intèrieur, j'sens les funestes blessures.

      

    ça m'panique la cervelle,

    ça m'éclipse le soleil.

    J'suis pas rano

    j'suis juste sensible aux bruits des bottes sur l'caniveau !

     

      

    On va nous donner l'illusion du bonheur

    en dénonçant avec ardeur

    le blanc/black /bheur, le blanc/black/bheur...

    Et quand la bête immonde aura les lois comme paravents,

    on reverra les Wagonnets s'diriger vers le vent sanglant.

      

     

      

     

    Je sais j'm'habille de noir l'espoir.

      

    Mais quand j'entends tous ces discours blafards

    bleu blanc rouge

    qu'personne ne bouge !

    ça m'fout l'cafard, ça m'fout l'cafard...

    Et je pense aux enfants d'la terre

      

    qui devront p'têtre combattre cette sinistre atmosphère.

     

    Alors j'voudrais les défoncer

      

    ces Wagonnets, ces Wagonnets !!!

     

    Paf.

     

    NE PAS SE MOQUER. 

    NE PAS DEPLORER.

    NE PAS DETESTER.

    MAIS COMPRENDRE...

    SPINOZA ( Philosophe hollandais/1632/1677 )

     

    La vraie générosité envers l'avenir, 

    consiste à tout donner

    au présent.

    Albert CAMUS ( 1913/1960 )

      

     

     « En opposant la haine à la haine, on ne fait que la répandre, en surface comme en profondeur. »  

     Gandhi ( 1869/1948 )

     

     

     

     

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  • EVYhttp://plume-de-poete.over-blog.com/2013/10/plume-po%C3%A8te-que-vous-inspirent-cette-image.html

    Plume de poète/Que vous inspire cette image ?

     

     

     

    LE DERNIER CHEVALET

    Moi, j'voulais repeindre ma vie

    la colorer sans l'effacer.  

    Ajouter du bleu sur mon gris.

    Et faire danser le papier.

    Alors, j'ai essayé un doux croquis

    qui s'balançait, qui s'balançait.

    Je cherchais le bon teint, la meilleure clarté.

    Mais mon pinceau s'est affranchi...

     

    Il a seul continuer les tracets.

    Mélangeant les couleurs aux cris.

    Et j'ai vu l'ombre sur le chevalet.

    Puis des images irréfléchies.

    comme si mon enfance avançait

    pour s'éclater sur mes murs ahuris.

    j'ai flippé et puis j'ai regardé

    une ballerine blanchie

    qui s'échappait, qui s'échappait...


    Alors, j'ai approché mes doigts salis

    pour saisir un instant le rebelle pinceau qui glissait.

    Il était bien trop tard, ma toile fuyait dans le décor de ma vie.

    Je n'avais plus la volonté de dessiner.

    Je voyais même au loin cet enfant, cet ami

    qu'un jour pluvieux m'avait laissée

    seule et perdue au bord du paradis.

     

    Je n'avais plus qu'à m'esquisser

    en colombe meurtrie.

     

    Paf.

     

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  •  

    La communauté des nuls

    http://lacommunautedesnuls.apln-blog.fr/

     

    V 

    Comme :  

     

    ViVre son Vécu déjà Vaincu.

     

    se cogner contre des portes déjà ouvertes,

    respirer l'air sans ouvrir les fenêtres.

    Et puis rire de tout, pleurer pour rien,

    faire ses bilans sans comprendre demain.

    Toujours croire que le plus dur est loin

    Mais replonger de tout son être..

     

     

     

    ViVre son Vécu, déjà vaincu

     

    c'est rejouer avec les dés pipés.

     

    C'est saigner un peu plus pour se mettre à nu.

     

    Et terminer ses nuits, en lambeaux, déchiré à jamais…

      

    Espèrer quoiqu'on fasse 

    mais pourrir dans la masse.

    Attendre le soleil pour réchauffer ses os,

    mais ne voir que la pluie qui s'acharne sur le dos.

    Et puis tenter d'adoucir ses mots

    pour qu'enfin un bonheur t'enlace..

      

     

    ViVre son Vécu, déjà Vaincu

     

    c'est recommencer sans passé, sans futur,

     

    avec la sensation que tout est bien trop dur.

     

     Sourire un instant, puis finir abattu.

     


     

    Avoir encore si mal

    que l'on voudrait partir.

    Mais s'accrocher à l'arbre du devenir

    pour gagner la partie et se sentir moins sale.

    Arroser ses racines pour n'pas les voir flètrir.

    Et puis calculer la distance et se mettre à courir.

     

     

    ViVre son Vécu déjà Vaincu

     

    c'est monter dans les tours

     

    pour app'ler au secours.

     

    Mais rien n'arrive quand on perd sa tribu.

     

     

    Complèter les absences

    de miroirs sans reflet. 

    Se redonner des chances

    et les manipuler

    comme des cartes sans sens

    et sans réalité.

    Et bouffer les silences

    jusqu'à s'en étouffer.

     

    ViVre son Vécu déjà vaincu

     

    c'est croire que l'on s'en sort encore

     

    et puis tomber des nues.

     

    Comme un papillon sans couleur, que l'aurore

     

    tue..

     

     

    Paf.@ 

     

    Illustrations sur DEVIANTART

     http://jalpix.deviantart.com/

     

    PAF - YouTube -vidéo @

     

     

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  • L'abécédaire de la communauté des NULLOS

     http://lacommunautedesnuls.apln-blog.fr/

     

      

     

    Lettre U

    comme :

     L'U.R.L

     

     

    Votez U.R.L

    J'VOUS DONN'RAI DES AILES !!!

     

     

     

    C'est décidé, j'vais le créer

    et m'présenter...

    j'les ai assez étudié

    à la télé .

    J'vais même l'app'ler

    l'U.R.L.

     

    Un parti...Qui je l'espère reviendra

    ( ben ouais si il est parti faut qu'il revienne ) pour vous donner des ailes.

     

    L'Union des Rageurs Loufoques

    Le seul parti qui troque.

    Votez pour moi, j'vous donn'rai rien..

    pas comme tous ces vauriens

    une fois élus qui baissent leurs frocs!

     Vous y croyez pas trop à ce parti là ?

    Et bien vous avez tort ...

    L'U.R.L va s'envoler dans les sondages

     

    dés que j'aurai secoué mes collaborateurs pas tres sages.

    dés que j'aurais sorti mon programme cent fois, sans loi .

    J'vous l'promet mon parti d'ahuris va faire fort !

    J'l'ai bien vu l'autre soir, La Rama ramer

    Je l'sais bien que je saurais l'imiter

    pour rien glander

    pour rien glander !

     

    C'est pas compliqué un homme politique.

    ça s'habille en dimanche et ça t'prend ton fric.

    ça prend l'avion et l'hôtesse en suivant..

    Moi j'prendrais l'U.R.L c'est plus volant.

    J'suis sûre et certaine

    que j'arriv'rai à gérer le système !

    Je sais mentir comme un arracheur de dents

    Je sais dépenser un budget que j'ai pas, mais qu'on m'tend.

    Je sais minauder sans comprendre

    Et je sais faire semblant d'être tendre.

    Il faut juste que je ponde un programme pas lisible.

    Un truc d'esbrouffres pas trop gore, pour les sensibles.

    Bref j'la sens bien cette Union des Rageurs Loufoques

    un parti pris par une bandes de joyeux ventriloques.

    aussi puissant qu'une baleine avec une haleine de phoque.

    Déconnez pas quoi !

    Votez pour moi !

    Moi, j'voudrais bien y'aller à O.N.P.C

    m'faire allumer par Polony, Caron ou Ruquier.

    J'me sens capable de débiter

    des conneries toute la soirée !

     

    C'est vrai quoi !

    Si RAMA zone

    YA DE la place pour moi

    dans cette faune !

    En tout cas c'qui est sûr

    c'est que je saurais battre les mesures

    pour gagner vot'e pognon

    et croquer la pomme jusqu'au trognon !

     

    Paf.

    Dédiés à nos élusberlués !

     

     

      

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  •  

    L'automne et ses champignons

    Défi évy/F.B

     https://www.facebook.com/events/132842853583496/

     

    Elle s'était balladé tout l'été, avait un p'tit peu trop déliré.

    Le choc avait été rude, quand elle s'était r'trouvé sur des chemins hallucinés.

    L'herbe apparaissait plus ôcre, plus enflammée.

     

    L'automne était déjà tombé à ses pieds.

     

    Les parfums âpres des champignons la faisaient suffoquer.

    Elle regardait avec terreur la lune rousse qui sommeillait.

    Avait-elle dormi si longtemps qu'elle en avait tout oubliè ?

    Avait-elle encore la conscience étoilée, était-elle si perdue dans la forêt ?

     

    Fallait-il qu'elle suive ces routes là ?

    Fallait-elle qu'elle doute à ce point là ?

    Elle avait tout tenté avec pertes et fracas.

    Elle avait ignoré son kharma.

     

    Les champignons sévères s'agglutinaient en méchants tas.

    En recouvrant les pierres et la terre sierra.

    Elle sentait ses lêvres séches, la lourdeur de ses bras.

     les trompettes-de-la-mort avaient fait leur choix.

    La nature automnale frappa le dernier glas.

    Fallait-t-il qu'elle soit sourde, aveugle et sotte à la fois, 

    pour ne pas reculer, accélèrer le pas.

    Avant que l'amanite blesse la beauté de sa peau, empoisonne son foie.

     

    Aventureuse fille sans repères, sans patrie, sans âme éclairée.

    Le ciel d'automne a assombrie ta destinée.

    sans chlorophylle, tu perds pied

    sous les cépes et les bolets.

     

    Ton dernier voyage semble commencer.

    Tu as encore les paupières lourdes, les yeux fermés.

    Je crois que tu as abusé

    des champignons qu'il fallait mettre de côté...

     

    Paf.

     

     

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  •  

     

    L'abécèdaire

    DE La communauté des nuls: http://lacommunautedesnuls.apln-blog.fr/

     

        cette semaine lettre "T"

     Comme :

     

     

    Quand T'es Toi,

    Tais Toi !

    Quand T'es Toi,

    j'suis plus moi.

    Ya comme une divergence.

    Comme un éTaT d'urgence.

    J'me conTrôle pas.

    J'ai l'envie d'pas T'enTendre, l'envie d'en resTer là.

     

    Je sais que j'suis pas Tendre, mais j'peux pas.

    J'devine Toujours Tes moTs qui couvrenT Tes mensonges.

    Alors j'me Tiens à l'écarT, ça m'prolonge.

    J'ai aucune indulgence, plus aucune paTience.

     

    Quand T'es Toi, Tais Toi,

    ça a TanT d-imporTance,

    pour moi.

     

    J'suis Ton opposiTion.

    T'es ma conTradicTion.

    SecreTemenT, j'Te meT en iTalique.

    ET,Toi, T'assènes Ta logique.

    J'voudrais qu'Tu sois quelqu'un d'auTre, jusTe un insTanT.

    Pour que je mange Tes moTs en m'consumanT.

     

    Un personnage différenT.

    Une belle image m'correspondanT.

    Mais non, mon alTer ego, c'éTaiT pas Toi.

    J'ai pas bien éTudié Tes gesTes maladroiTs.

    J'savais pas qu'quand Tu s'rais Toi,

    je s'rais plus moi.

     

    Quand T'es Toi, Tais Toi,

    ça a TanT d'imporTance

    pour moi.

     

    Les déTails qui nous séparenT

    n'sonT jamais l'fruiT du hasard.

    T'es l'négaTif de ma phoTo.

    Le noir eT blanc d'ma vidéo.

    J'essaie parfois quelques efforTs, 

    JusTe pour voir si j'ai TorT.

    La belle affaire !

    Tu mulTiplies les farces grossières !

    Alors je resTe seule sur l'bas côté.

    Là où Tu m'as laissée, ya TanT années.

    Tu m'amplifies le paTTique.

    ET moi, j'Te   peins l'désespoir antipaTique.

     

    Quand T'es Toi, Tais Toi,

    ça a TanT  d'imporTance

    pour moi...

     

     

    Un Texte courT.

    Pardonnez moi.

    Je suis fatiguée.

     Paf.

     

     

     

     

     

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  •  

    L'Abécèdaire des nuls

     http://annuairepourlesnuls.fr

     

    LETTRE/ S

    COMME :

    Socièté SanS SenS.

    L'Abécédaire/ LETTRE S COMME : Socièté SanS SenS

     

     

    Socièté sans dessus, sans dessous.

    tu cultives un jardin peuplé de sans.

    Les sans-abri, les sans-le-sou.

    Les sans-parti, les cent pour cent.

     

    On s'accroche à tes sens insensés.

    Comme la sang-sue sous-alimentée.

    On donne son sang que tu iras contaminer.

    Société sans-culotte de rebelles atrophiés.

                

     

    Tu nous offres des guerres qui verseront nos sangs

    sur des terres appauvries, dans des combats sans gloire.

    Sans-façon, j'veux pas d'tes batailles abattoires.

    D'tes ébauches de civilisations sans âme, sans plan.

     

     

    Socièté sans sens, sans sonnet,

    Tu m'dilapides l'espoir.

    Tu m'bouffes les devoirs.

    Socièté libérée mais enchainée.

     

     

    Socièté quand tu te fais complice

    Sans l'ombre d'un regard sur les odieux supplices,

    Je me ferme à toi, à tes images d'immondices.

    Socièté sans foi ni loi, Je crâche sur tes caprices.

     

     

    Socièté d'effrayants personnages incarnés.

    Socièté sans-travail, sans bonté.

     

    Je suis témoin qui hurle contre tes murs.

    Je suis un électron au noyau bien trop dur.

     

    Société sans honneur,

    tu m'bascules le bonheur.

    Celui que j'esperais laisser

     

    à mon fils, quand j' partirai.

     

     

    Socièté écroulée, socièté négative.

    J't'écris ma deception active.

    Socièté sans mesure, abusive.

    je crois que ton déclin arrive.

     

     

     

    Socièté trop rapide, tu suffoques et tu grilles,

    les plus petits, les plus fragiles.

     

    Socièté sans sens, tu dépenses

    les dernières énergies qui te balancent

    des lumières étourdies et des relents d'essence.

     

    Que l'on paye au prix fort

    ensanglantant les morts.

     

    Socièté sans sens.

    Socièté alternance.

    Tu m'déplaces en avant

    vers d'autres firmaments.

     

     

    Paf.

     

     

    Les illustrations sont prises sur :

    LE F.B DES INDIGNéS

     https://www.facebook.com/pages/Les-Indign%C3%A9s/164152583676685

     

    Une Paf-youtube-vidéo :

     

     

     

     

     

     

     

     

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    http://annuairepourlesnuls.fr/index.php/component/content/article/242-que-dr#comments

     

    Samedi 14 septembre

    LETTRE " R "

     

    La Récalcitrante.

     

    Dès qu'ça me gonfle, et qu'tu mets en attente,

    j'suis fondue, j'deviens Récalcitrante.

    Même quand tu m'parles à mi-voix, mon oreille se ferme, bouillonante.

    J'fais une fixette sur ton amiante.

    Une allèrgie avilissante.

    t'accumules tout c'que j'aime pas, t'es dégradante.

    En un mot tu m'émotionnes trépignante.

    J'te baff'rai bien pour t' rendre moins vacillante.

    Mais, j'aim'rai pas sombrer violente.

     

    Alors je res'raie à jamais ta Récalcitante.

    Ton phare et ta lumière vaillante,

    pour qu'tu r'descendes de ta stature environnante.

    De tes non-dits, de tes idées troublantes.

     

    C'est vrai, ça m'emmerde qu'tu sois si nonchalante.

    Comme happée par ta connerie ambivalente.

    J'répar'ais bien tous tes torts tuants.

    T'es trop flagrante délirante.

    Tu m'fatigues le cosmos, t'es éprouvante.

    Tu tournes tes séries B, vulgaire et avenante.

    J'redress'rais bien ta barre absente.

    Mais tu as le libre arbître qui étouffe ta conscience consciente.

    Tu m'desespères, t'es trop chauffante.

     

    Alors je restr'ai à jamais ta Récalcitrante.

    Ton inconcscience persèverante.

    Ton image en trois D, ton épouvante.

    Ta dame aux cles apparente.

     

    T'as même plus l'ombre d'un doute, indifférente

    aux secousses que tu provoques avec tes phrases nonchalantes.

    Vraiment tu tombes bas, t'es décadente.

    J'voudrais t'secouer le bulbe, détruire tes portes cloisonnantes.

    Tu te crois comme un roc, t'es juste une pierre tombante.

    Qui construit des chimères, des romances accablantes.

    Tu m'donnes une colère aveuglante.

    J'basculer'ai vite intolèrante.

    Je te trouve trop "Science sans conscience", ruinante.

     

    Alors j's'rai à jamais ta Récalcitrante.

    Ta mèmoire trouée, ta pensée ondulante.

    J'sr'ai celle qui sait, le baillon de ton âme turbulente.

    La flêche qui te piqueras chaque fois que tu seras fanfaronnante.

     

    Paf-la-Récalcitrante

     

     

     

     

     

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  • Défi/évy

    http://plume-de-poete.over-blog.com/plume-de-po%C3%A8te-8

    QUE VOUS INSPIRE CETTE IMAGE ?

     

    J'vais t'appendre l'innocence.

     

     tu entends les clameurs,

    et j'vois dans tes yeux la peur.

    C'est l'orage qui hurle et qui gémit,

    Juste au loin là-bas, parmis les êtres maudits.

    Ceux qui s'affrontent sans conscience.

    Ceux qui ont perdu mon innocence.

     

    T'en fais pas mon ami le hibou.

    Tout est calme et tranquille ici sous mes genoux.

    Tu es au pays de l'enfance,

    où rien n'a d'importance.

    Où on cultive nos bijoux et nos sens

    avec l'eau de l'amour et de l'ignorance.

    Avec comme seule arme

    un coeur qui déclame,

    les sons les plus mélodieux,

    les discours les plus harmonieux.

     

    Je sais que tu n'as plus confiance.

    Les funestes invisibles t'ont donné la défiance.

    L'hibou, mon ami,  je t'offrirai mon innocence,

    je t'apprendrai à lire entre les maux pour calmer tes souffrances.

     mes rires chrystallins prendront toutes les apparences.

    plus de terreur, plus de masque vide, plus d'horrible expèrience.

    je suis une princesse aux pouvoirs étonnants dans c' pays sans violence.

     

    Regarde mes yeux qui te donnent le ton

    des histoires qu'on réinventera aux couleurs d'horizons.

    Chuchotte mon doux hibou aux clairs de lune d'toutes les saisons.

    Ici, dans l'herbe épaisse tu trouveras de multiples chansons.

    Alors oublie très vite, les carnages insensés et les tueries sans nom.

    Ici tu n'verras pas les arbres dont on coupe les troncs.

    Ici les ruisseaux chantent, et nous, nous danserons.

    Ni justice, injustice dans nos jardins sans raison.

    Juste l'amour qui s'étend, débordantes éffusions.

     

    Allons, laisse toi aller,

    je vais te lire ce lîvre sâcré.

    Tu vas fermer les yeux, te laisser transporter.

    Mon ami le hibou, suit l'escargot jamais préssé.

    Ma voix va t'apaiser,

    dans l'ombre et la lumière, je vais t'éclairer.

    Prépare toi et dis moi si tu es prêt

    tu as rendez-vous avec la paix.

    Avec l'éternité.

     

    Paf.

     

     

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  • LES GENS BONS

    ET

    LES SALES AMIS. 

     

     

      

     

     

    La vie est ainsi faite, 

    tu n'sais jamais à l'avance c'que tu auras dans ton assiette.

    Et sur tes ch'mins, tu t'fais prendre dans les toiles,

    d'l'amitiè et d'l'amour fatal.

    et quand la pluie te fracasse,

    t'isole un peu plus dans la mélasse.

    quand t'as le coeur trahi,

    et l'avenir maudit.

     

     

     T'apprends à faire le tri,

    entre les gens bons et les sales amis.

     

    Moi, tu vois,

    j'aime pas le gras.

    celui qui s'croit drôle et qui n'l'est pas.

    Ou encore, celle qui fait pas la différence

    entre l'humour et l'apparence.

    Le noir le blanc et la souffrance.

    Qui s'la raconte mythomanant

    en s'y croyant, en s'y croyant.

     

     

    Bref j'préfère avoir dans mes plats

    des épices et des scélérats,

      

     

    plutôt qu'un truc qui s'fait des films de désespoirs,

    sans en avoir ni la trame ni l'histoire.

    Qui  jalouse son ombre,

    parce que rien d'autre à foutre dans sa pénombre.

    Celle qui mélange orgueil mal digéré

    avec une sauce amère et triste comme la fin d'l'été.

     

     
    Alors moi dans c'cas là

    j'fais un choix.

    Et, quand j'aime pas,

    j'prends pas !

     

     

    Tout ça, ça m'vient d'l'enfance

    et d'ses carences.

    Où il fallait que ça aille

    vaille que vaille.

    Alors quand j'avance aujourd'hui,

    j'm'encombre plus des indécis.

    Faut qu'ça passe

    ou qu'ça casse.

    J'm'accapare pas des chinoiseries,

    des faux semblants des âneries.

    J'ai plus le temps d'regarder derrière

    pour voir qu'tu m'pistes avec ton sale air.

     

     

    Je préfère être entourée d'gens bons

    que de sales amis !

     

    Si t'as rien d'autre à faire,

    que d'scruter des mots qui t'desespèrent.

    R'garde la télé, r'garde la télé

    tu trouv'ras plus conne que toi, c'est assuré.

    Où tu vois de la force ,

    moi je vois de l'écorce.

    Un écran de fumée,

    un caractère aux traits passés.

    J'en veux pas d'tes pensées

    d'tes jets d'eau balancés.

     

     

    Alors si tu me colles

    viens sous mon auréole,

    j't'e f'rai un col,

    j'te f'r col !

     @Paf. 

      

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