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Par PAFSEKLATE le 5 Novembre 2016 à 03:00
http://ghislaine53.eklablog.com/ateliers-4-en-1-lady-marianne-clara-fee-capucine-maridan-a127337960
Paf , elle n'a rien compris mais elle essaie qu'en même...
( Même pas peur...)
Dans l'horizon épais, des matelots sans malice,
aussi calmes que les paupières costales, d'une tempête
aux flocons soyeux d'un blizzard indompté qui attise
un grisonnant fantôme sans queue ni tête.
moi pauvre endormie, en six trouilles,
dans un lit déformé qui sentait trop la rouille,
j'ouvrais bien grand les yeux
pour voir avec un grand malaise
passer une charrue avant les bœufs...
tandis que des camelots tactiles et obèses
se frottaient la panse sans camisole bleue.
J'hallucinais, c'est sûr.. Carrément la totale !
peut-être à cause de mes éclats d'otalgies...
Pourtant, il me semblait sentir cette atmosphère glaciale
où les calottes s'envolent sans cris,
sous la couche fondante , de mains bien trop tactiles d'un hiver carcéral
Laissez pisser le mérinos, hurlaient les paysans .
tandis qu'un comte quelque peu agacé,
aussi curieux qu'un pot de chambre délaissée,
le cul dans son carrosse doré,
s'embourbait dans le champ.
J'ai crû dev'nir follâsse
sous la pleine lune qui fracasse ...
@ PAF
( FAUT QUE J'ARRÊTE LES PATCHS... )
12 commentaires -
Par PAFSEKLATE le 27 Octobre 2016 à 20:42
JUSTE UN MESSAGE DE LA PAF/
PARTAGEZ CECI S'IL VOUS PLAIT.
https://scontent-cdg2-1.xx.fbcdn.net/v/t1.0-9/11222068_1641569349455324_1316968033848040933_n.jpg?oh=164a87868cc8069e23e84ab54d426565&oe=58A5C8E6
MERCI.
@ PAF
10 commentaires -
Par PAFSEKLATE le 23 Octobre 2016 à 04:13
Défi / Atelier chez GHISLAINE
N°14
http://plume-de-poete.over-blog.com/tag/chez%20ghislaine/
L'ombre de la femme plane
sur la planète à feu et à sang.
Et sur le pont, diaphane,
elle attend sereine, patiemment.
Elle seule sait qu'elle sauvera la donne.
Qu'elle inondera le monde de sa magie céleste.
De sa fertilité, de sa seule sagesse qui pardonne.
Alors le crépuscule accepte de ne faire aucun geste.
Il faut attendre la fraîcheur de l'aube.
Choisir le bon moment et croire en l'espérance.
Et la puissante fée, si sombre dans sa robe,
délivrera la lumière de la renaissance.
Ce cruel destin bleu,
elle devra le combattre.
La femme est l'avenir, si elle veut, elle peut.
Au petit matin, poussera la fleur la plus opiniâtre.
Sur ce pont des soupirs,
les cris, les larmes et puis la mort,
s'évanouiront au seul désir,
de la femme qui a tous les sorts.
Alors, doucement, tendrement,
la vie recommencera, nouvelle et bien plus belle.
La magie des couleurs repeindra cette terre couverte de sang,
sans ombre, en un bel arc en ciel.
@ PAF.
19 commentaires -
Par PAFSEKLATE le 17 Octobre 2016 à 22:09
Bonsoir à tous,
je souhaite participer au défi d'
EVY
http://plume-de-poete.over-blog.com/2016/10/defi-n-81-theme-le-chemin.html
LE CHEMIN...
La piste que je suivais m'a si longtemps trahie
que je tente de l'effacer comme une allée morose.
Elle a tué mon cœur, déchiré mes sentiers pourris.
Qu'aujourd'hui, il est temps qu'arrive le métamorphose...
J'ai aimé ce chemin avec passion et volupté.
Puis je l'ai haï avec une violence sans mesure.
Comme une bête blessée,
une agressive créature.
Ces sentiers colorés, ont connus des hivers somptueux.
de délicieux étés, des automnes si beaux
que mes yeux, mes pensées s'ouvrent sur ces chemins majestueux.
Alors la tristesse, les souffrances s'en vont vers d'autres eaux.
La longueur d'une vie a si peu d'importance
si le chemin suivi est aride, sans portes ouvertes sur la bonté.
La vraie terre que je veux fouler a une intelligence
innée, l'amitié sincère , les amours insensés.
Je ne veux plus de routes verglacées, si sinueuses
qu'elles ont tranché ma vie en deux.
Je veux ton chemin EVY, si coloré si gracieux
Et le diable peux bien tracer ces tranchées creuses.
Je décide maintenant de de me botter de sept lieux
pour éviter ses coups, ces trous ces figures insidieuses.
@Paf
19 commentaires -
Par PAFSEKLATE le 14 Septembre 2016 à 07:30
EVY : Sa plume te défie...
( http://plume-de-poete.over-blog.com/2016/09/defi-n-76-theme-face-a-face.html )
Haine et passion ,
ma déraison.
Tes yeux ardeurs me brûlent la raison
Tandis que ta candeur refroidit sensations
Ton visage si pur, ta bouche qui n'a plus de chanson
Ton âme qui pense oui mais qui dit non
Je deviens fou de cet amour métamorphose qui ne pose plus de questions
je vacille et je succombe à toutes tes tentations
Mon merveilleux amour, ma cruelle passion
Tu éloignes ton cœur comme un papillon
si sauvage et si beau, que je vole en éclats vermillons
Mon tendre cœur devenu si aride qu'i n'y a plus de son
Pourquoi ma douce princesse cette mortelle trahison
Je souffre et rage comme un lion
Je ne peux t'assurer aucun pardon
C'est la fin de mon esprit, l'ultime décision
Je n'ai que l'orage comme seul compagnon
Fuit vite ma belle avant que la folie ne me jette dans le tourbillon
où tu perdras la vie aussi surement qu'un papillon de nuit sous les rayons
Laisse moi le cœur vide , cours vers ta beauté là où la neige fond
Je n'ai pas de regrets, seul reste le profond
que tu as tant donné pour mieux me détacher de tes sillons
J'aurais voulu te tuer mais à quoi bon
je vais bientôt mourir de nos passions.....
Voilà mon amie, ma douce EVY.
Je suis encore hospitalisée ,
mais c'est très bientôt la fin.
Je viens avec une telle frénésie de reprendre la route des blogs,
que je me suis passée une bonne nuit blanche,
dans mon lit de malade
à " redessiner " mon blog,
comme pour une avoir une seconde peau...
Ce texte est le tout premier,
écrit rapidement car c'est déjà l'heure des soins...
TU ES TOUJOURS Là
pour MOI.
ALORS QUE MOI JE N'Y SUIS MÊME PAS...
IL EST POUR TON BLOG MA DELICIEUSE EVY
@ Paf.
8 commentaires -
Par PAFSEKLATE le 12 Septembre 2016 à 02:36
LA TERREUR 1230 ANS PLUS TARD...
Humanité, citoyens, citoyennes, mais quelle évolution !
Quel modernisme ! Quel bond en avant ! Mais dans quelle direction ?
Avant sous le terreur, on pissait dans la rue, sans mauvaises intentions.
Aujourd'hui, aussi mais avec en plus, merdeux des graffitis à la con.
Avant Lafayette retournait sa veste aussi vite qu'un paon bien lurron.
Aujourd'hui, on a François, qui baisse sans remonter son joli pantalon.
( Pierre Cardin, j'imagine radin poltron... )
Avant la guillotine fonctionnait en orgiaques abominations.
Aujourd'hui on a les kalach ' , les machettes, la chaise, des perfusions.
Quel progrès, quelles démarches de rentabilité, vraiment ? Champions.
Avant Robespierre épris de liberté.
mais de si peu d'égalité, si peu de fraternité.
Nous envoyez en l'air ces amis de toujours, choisi judicieusement
les plus bons populaires, sans doute aussi cons, comme Danton.
Aujourd'hui, des épris de liberté, il y en a dit-on...
Mais la liberté, l'égalité, la fraternité, ya pas pas photomaton !
Il semblerait qu'il n'existe plus rien , non...
C'est juste selon moi, barbaries + pognon = Moribonds.
Avant y'avait le gros roi Louis, trop bon, trop con.
Berner par ses ministres , sa meuf dépensière, hautaine en jupons.
Que le peuple ne la touchait guère, aucun pardon chez les poltrons.
Sa perruque son fer saigne, son malheureux garçon.
Aujourd'hui, dans un détail purement physique et fanfaron,
je dirais q'Hollande est un roi de ce que vous voulez les larrons.
Merci de ne pas me poser la question.
Me foutre dans votre tête serait un véritable affront.
Mais il tout comme Louis aussi mou qu'un mouton.
Que le ministres, les dirigeants capitaux, ces porcs grognons.
Dérision, sa maîtresse est tout aussi sympa que la marie-antoinon.
que cet acidulé bonbon fait bien marrer le peuple en perdition.
La première, la deuxième, la troisième dame de France, pardon
je m'en tape ! mais oui ma brave dame , je choisis mes mots les bons .
/ DONC RESUMONS :
-Avant,
violences massives dans les rues terreur, meurtres sans qualification
Atrocités en tout genre, passons et trépassons.
-Aujourd'hui
Violences décuplées , attentats dans nos villes , nos régions.
Familles disloquées , Abominations.
-Avant
Pas d'internet, un courrier sur un c'hval, un cachet rouge vermillon.
des balances, riches à pleurer, devant leurs maisons.
Ils y arrivaient la Marie, le Louis, à Varennes, mais là : gros bouchon...
-Aujourd'hui
Toujours des bouchons, mais
INTERNET LA REVOLUTION...
LA RAPIDE LA NETTE LA PRECISE, L'OEIL DU FAUCON.
Alors là, ça part dans tous les sens, infos médias papiers, télévisions.
La MORT éclate à la tête des mômes encore de noms.
Et l'on filme l'horreur on l'évalue on la dilue ou non.
LA TERREUR devient plus réceptive, organisée en vulgarisations.
Elle est plus distribuée commentée par des cerveaux en progression.
Elle est alors plus destructive ils faut qu'nous le sachions.
Alors la Paf, où tu veux en v'nir, t'es lourde ça commence à faire long...
Non j'suis maîgre comme un clou, j'y viens je cours je vole sans avion.
LA TERREUR D'AVANT ?
C'EST LA MÊME QUE MAINTENANT.
LA TERREUR, 1300 ANS PLUS TARD
EST :
-VIVANTE
-PUISSANTE
-DESTRUCTRICE à 200%
-INJUSTIFIEE à 2000%
-ANARCHIQUE
-ORGANISEE
Elle est donc sous mes yeux embués :
BIEN PLUS DANGEUREUSE
PLUS QUE JAMAIS.
POUR :
- Nos droits d'aimer qui on veut où on veut
-nos droits civiques
-nos droits sociaux
-nos droits de citoyens du monde
-nos droits de disposer de notre libre arbitre
-nos droits à la décence
-Nos droit de disposer d'un toit
-nos droits à ne plus avoir faim, ni avoir froid
( MERCI COLUCHE )
-nos droits à disposer de notre corps
-nos droits à la santé, bafoués inexorablement
Bref comme dit Paf-pépin-la-brève,
et ça n'engage que moi.
OUI.
Le progrès existe.
Mais que nous avons fait plus qu'un douloureux voyage vers l'enfer.
Dans le temps des plus sombres moments de notre histoire.
Où des hommes et des femmes ont combattu et donner leurs vies
pour donner au futur
un bien merveilleux espoir
qui montait vers un doux rayon de soleil lumineux
un extrait du bonheur
auquel chacun veut croire.
Alors dans nos rues dans les immeubles, sous le trottoirs.
Que l'on soit jeune ou vieillard,
rouge jaune vert, blanc bleu ou noir.
que l'on soit renégats droit riche ou pauvre intello ou cafard
on aspire à le toucher du bout des doigts en croix.
Vous le savez vous le cherchez cet ESPOIR.
Je le sais je le cherche, et je le touche parfois un peu,
puis il disparaît SOUS UN AMAS DE TERREUR BLEUE.
IMPOSSIBLE DE VÎVRE ...
Mais surtout
IMPOSSIBLE D'ENVISAGER UN FUTUR POUR
TOUS CES ENFANTS QUI MERITENT
CE QUE NOUS AVONS PU ENTREVOIR
CET ESPOIR
CETTE PART DE BONHEUR VU DANS CERTAINS MIROIRS...
- Liberté
- Egalité
- Fraternité
Je sais encore bien barré noire la Paf,
GRRRR
j'SUIS PAS NOIRE
J'SUIS JUSTE UN PEU BLEUE
le contexte sans doute, l'hosto, mais ça va beaucoup mieux.
Mais ça reste un cadre que je souhaite quitter au plus vite...
Là je vais rester plus cool
j'ai LA WIFIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII ! ! !
MERCI CITOYENS -CITOYENNES -AMIS(ES)
qui me manquez
c'est vrai même
si je ne le vous prouve pas du tout !
11 Septembre 1793... environ ...
HEU..
BONNE LECTURE
Malgré tout...
@ La Paf.
4 commentaires -
Par PAFSEKLATE le 10 Septembre 2016 à 03:25
Le
Ha, ce brave SMUR des années 2000, ce numéro si rassurant.
Ce S.A.M.U de nos papas, de nos mamans
Où est-il ce con ?
J'peux pas répondre évidemment.
Mais je peux vous alerter, vous donner des news, des vraies,
toutes fraîches, car pour une fois je vais balancer
ce flot, à froid sur un lit d'hosto, et sur papier.
En fait je viens d'arriver..
Alors avant de pouvoir vous l'donner
net et froid, très grossier sur mon blog absentéiste notoire déjanté,
j'ai rayonné de crayonner.
Toujours de l'écriture automatique emphasée ,
voir en Pafée.
Mais si un réseau s'approche d'un peu trop prêt,
je saurai le dompter pour transférer sur le blog délaissé :
Paf, elle se prend un coup de froid sous la cagna...?
Ben oui ya des chanceux, j'en fais partie, enfin je crois...?
Paf, elle attend que ça passe, mais ça trépasse pas...
Le mardi mon fils m'appele, je ne peux même pas parler
Tellement je tousse et suis littéralement suffoquée.
Lenny s'affole mais comme vous le savez
c'est déjà la rentrée.
Il est en cours et rater un prof en ce début d'année
en term, avec son passif de l'an dernier,
c'est vraiment pas gagné !
Il décide donc de passer le lendemain, mercredi après avoir mangé.
Bref comme disait pépin, le roi sacré (...?)
venons en aux faits.
Je passe une deuxième journée seule dans mon appart assez toussée,
mais surtout une nuit effrénée en apnée.
Sans respirer.
Faux dira le docteur machin, vous seriez morte, enfin DCD.
Et il a raison ce con, mais c'était pour la rime ! fais chier !
OK ??!
Lendemain, Lenny se pointe avec sa pote ( ah le vilain mdr. )assez stressé
de voir dans quel état j'erre, où j'suis située.
J'répond à l'interphone et je vole m'allonger,
je ne tiens plus debout, je suis asphyxiée.
Au bout de tergiversations salées
avec les poissons rouges, Lenny et son amoureuse un peu paniquée
mon fils décide de faire le 15, vous vous souvenez ?
Le fameux numéro rassurant de nos aînés.
Je culpabilise d'un coup, j'prend l'téléphone vite fait
sauf que je compose décomposé le 18, les pompiers...
Il faut savoir que maintenant chez le particulier
y'a plus d'pompier à part pour les calendriers.
Là bien sûr ça se comprend aisément, c'est même parfait.
Avec toutes ces merdes d'attentats, de risques permanents de sauter
ces violences que le monde subit, brutalités injustifiées, monde disloqué,
nous sommes tous tétanisés.
Bon, revenons à nos moutons décolorés.
le 15, je disais :
-Plateforme/ Explications : dix minutes pausées.
Je suffoque,
j'me prend un peu la rage mais elle est très dilluée.
On me passe un toubib, un DR House de série B
RE !!
Explications/
Mais là,
réponse du brave docteur très irrité.
MOI-
Je suis cardiaque +++( cardiomyophatie sévère, 30% de capacité cardiaque, etc.etc.
J'ai pris froid et là je suis en détresse respiratoire.
LUI- Il s'en tape et me demande mon problème présent non passé
MOI- La colère monte et bien sûr la respiration est plus accélérée.
LUI- Pourquoi vous avez pas appelé votre médecin, le VRAI ?
MOI- Parce que c'est un gros con qui ne prend jamais
sans rendez-vous, Monsieur est surchargé.
( On est beaucoup malade dans ma grande cité
et on n'a plus qu'un médecin pour se soigner...? ou payer ? )
LUI- Dites donc, pour quelqu'un qui se dit en apnée
depuis lundi dernier, vous me semblez bien enérvée !!!
Mon fils à deux pas ,
c'est un môme cool , sociable, respect .
mais les chats ne font pas des chiens carrés
Lenny , 17 ans,
de son long bras prend le phone , énervé très léger
LENNY-
Maman vous dit qu'elle est cardiaque ,
qu'elle ne peux plus respirer,
et c'est la vérité !!
( Jusqu'ici tout va bien , il a pas freiné des deux pieds )
Alors maintenant... BOUGEZ VOUS LE Q,
là c'est abusé !!
( AIE.
GROSSIER Là BéBé )
Le toubib avec mon fils en conversation décalée,
moi à 50 cm,
j'entends pas trop bien , mais assez pour deviner...
DR HOUSE Décanné et outréoutré :
oui mais... non... tatati-tatatère..
Bon puisque vous le prenez ainsi,
j'envoie quelqu'un mais vous devrez payer!!!
MOI/
J'entends la dernière phrase,
j'suis choquée
je vrille
et je dis au pauvre Lenny de vite lui raccrocher...
Au nez !
Pourquoi tout se tapage pour ne pas payer ?
Ne manquerez vous pas de penser...
SIMPLET
Parce que Crésus m'a pris
tout mon fric bas de pensionnée
et qu'Hollande a garder la monnaie !
faudra demander gentiment aux fameux fiscalisés
des paradis ailés banquiers !
Oh la maman indigne et indignée :
qu'il aille se faire voir!!
que j'ai ajouté ( pas bien! Imparfait )
Lenny raccroche .
je dis qu'il est hors de questions de payer..
je n'ai jamais payé en bientôt 10 ans,
j'suis en A.L.D
et puis en invalidité 2
qui ne te donne plus le droit de bosser...
L'interphone sonne promptement dix minutes après,
mon fils court répondre , c'est les ambulanciers.
Tandis que moi toujours butée, éreintée et abusée
je crie , pas fort suis en apnée, :
tu leurs dis de n'pas monter.
Mais Lenny c'est pas la Paf, il est pas ouf , il est stressé,
donc il leur ouvre , ils peuvent aussitôt se taper les escaliers.
Je me lève et le rejoins à la porte d'entrée,
en toussant comme un pompier.
Je dis au binôme assiégé
Il paraît que je dois vous payer ?
LUI/ Avez vous une carte vitale, une mutuelle, des papiers ?
MOI / Oui m'sieur l'agent j'vais vous les donnez,
MAIS EST CE QUE JE DOIS VOUS PAYER?!!
LUI/ Ben surement une partie... puis il mate son binôme, une femme stressée
car elle a déjà descendu quatre marche d'escalier,
téléphone connecté avec le DR House entrain de chialer.
MOI/ REGARDEZ MA PORTE NUMERO 11, j'dis au costaud brancardier
et retournez d'où vous venez au 15 s'il vous palit
( Notez bien la politesse retrouvée.. )
Il rejoins sa coéquipière , et remonte en disant vous les avez insultés.
Les poissons rouges, Lenny, Winona, moi, assise dans un fauteuil dans l'entrée,
on est heu, dépités, curieusement étrangers aux faits, et puis moi bien suffoquée.
Mais le gars du 15 voit un peu que la p'tite dame dépafée
elle est vraiment pas bien du tout du tout, ça fait vrai !
Il a pas d'empathie, mais il a par chance une conscience professionnelle innée.
Alors il ajoute : avant de partir, je souhaiterais faire des stats.
Hum! Gonflé !
LENNY
oui-oui, les constantes lui ça va le rassurer
moi aussi d'ailleurs, j'dis allez-y, faites votre taf rapidamenté.
Là bien sûr, tension 17 ( mierdà ça c les flics )
ouais super, je dois être entre 9 et 12 maxi, etc...etc...
Bon là le pro il me demande si je suis soignée pour l'hypertension
j'crois bien que j'vais péter un plomb !!!
Je lui sort mon gros carnet de suivi médical,
il blémit et se tourne vers sa pote aphone,
on la transporte même à ch'val.
Lenny
dit NON !
Evidemment il sait que je suis nulle sur un cheval
j'me sens mieux sur un bourriquet, tu tombes , t'as moins mal..
Je pars donc comme cendrillon mais sans pantoufles
en nu-pieds, pas de sac pour l'hosto, j'me camoufle.
Lenny fermera l'appart, et on gérera plus tard cette grosse esbrouffe.
Je plaisante assez lourdement, mais sachez que si Lenny n'avait pas été là
le gaz carbonique ne sortait plus des poumons
et j'allais sombrer dans le coma...
JE T'AIME MON ANGE SUR LA TERRE,
MA VIE,
MON BEAU KARMA.
Je sais...
c'est long ce récit en direct, anecdote du 08 septembre,
mais pour moi c'était nécessaire et puis c'est un relais
pour vous interpeller sur ce que sera notre médecine de demain.
Ah! Je vois déjà des sourcils se froncer d'indignité,
les barbes se barber,
par ces temps-ci barber les barbus c'est un peu heu, de l'animosité ?
( Désolée , fallait que je la fasse, c'est plus fort que moi, j'suis consternée )
Oui, faut pas toucher au 15, ils sont bons pour les attentas, les crashs
les grosses merdes qu'on nous lache.
MAIS PAR CE TEXTE GROSSIER
JE SOUHAITE INTIMEMENT VOUS TOUCHER.
Le particulier, vous, moi ,vos grands-parents,
vos parents, vos enfants
savez-vous comment on soignera vos familles, c'est alarmant.
Dans un future pas si lointain, on vois déjà le fondement,
la prise en charge totale des malades sera si distrayante
qu'elle sera UNIQUEMENT gérée par internet notre seul présent.
Croyez moi,
ou plutôt, rassurez vous en ne me croyant pas.
Mais vous savez que la Paf@ elle est gavé de défauts hilarants ou pas.
Mentir ne fait pas parti de mon catalogue confort à moi.
Il est bien trop vilain ce défaut, je ne l'aime pas, c'est comme ça.
DANS QUELQUES ANNEES DONC
SEULES,
- Les métropoles auront les meilleurs hôpitaux.
- Les mégapoles auront les méga-hôpitaux.
- Les paupaules ( Cognac etc.. ) auront internet si pas défaut,
avec des plateformes et tout les déboires immoraux
que cela ne manquera pas d'nous entrainer bien haut
Quant à la PAMPA, ils auront... les rayons d'un soleil capricieux
pour se chauffer si il frissonnent, la mare à canards s'ils sont trop fiévreux,
Ils n'auront rien de médical sérieux...
Car si leur OUIFI dit NON, ça s'ra mort, foutu et surement dispendieux.
IL EST GRAND TEMPS DE TERMINER CE TEXTE.
JE VAIS LE FINIR COMME UNE MECREANTE.
SI PAR MALHEUR,
TU VEUX TE SUICIDER..
APPELE LE 15
cette fin est pitoyablement sinistre.
Mais je la maintiens sans sacrifice.
NOUS VIVONS DANS UN MONDE
PITOYABLE ET SINISTRE...
@Paf
PS
allez un petit éffort rien que pour vous, un point positif :
Internet est parfois bon : il a cette faculté de nous relier.
en ce sens , je l'aime .
il m'est necessaire comme à vous.
je vous embrasse la Pafou.
Bisous.
9 commentaires -
Par PAFSEKLATE le 18 Mai 2016 à 12:31
PAS LES MÊMES ÂMES...
Il y a dans les soleils obscurs
des ombres compatissantes, et puis des âmes impures.
Savoir les attendrir est un art bien trop abstrait, bien trop dur.
la douceur d'une image noire, d'une âme qui donne de l'espoir,
il n'y a que les fous pour s'en apercevoir.
Il semble que les anges deviennent fainéants,
tandis que les malins prennent tranquilles les devants.
Regardez la force de ces démons
qui foudroient l'innocence, les rêves et les pardons.
Observez leurs savoir-faire ignobles pour démonter la réflexion.
Ouvrez vos yeux sur leurs immondes dévotions.
Et puis cherchez les anges à l'abandon.
Il n'y a que les fous pour pleurer sur les voiles opaques sans nom.
C'est foncer dans un mur de se croire au dessus de tout soupçons.
C'est oublier l'amour de compter sur les anges aux ailes vermillons.
Les sangs impurs abreuvent déjà nos sillons.
Nos libertés s'écrasent dans de terribles sons.
Et robots trop puérils on regarde les écrans de télévisions.
Qui nous donnent la terreur en continue, sans rémission.
Le feu agrandit la lumière des ténèbres qui approchent à tâtons.
On a pas les mêmes âmes, ni les mêmes actions.
Je crois bien
qu'on est juste des pauvres humains
façonnés par le le diable trop malin.
Que nos enfants se fichent de leurs lendemains.
Mais je continuerai de leurs tendre les mains.
Au cas où je puisse éclairer leurs destins.
@PAF
8 commentaires -
Par PAFSEKLATE le 15 Mai 2016 à 01:37
J'ai plus de questions.
Vas y toi pose les, censure les, susurre les,
j'm'en tape, j'ai les réponses, toutes celles qui vont t'emmerder.
Allez, balance ta prose, tâte le terrain, gros malin.
J'm'en balance, j'ai les argus celles d'hier, celles de demain.
Crache dans ma soupe, j'mettrai du beurre.
Libère tes mots, mets toute ta hargne, ton impudeur.
J'm'en fous, j'ai mes silences, mon ironie, ma fausse candeur.
Mais t'attends quoi un téléphone, un sms, une énième lâcheté ?
des certitudes cruelles, si fausses qu'on en rirait.
J'me délecte à l'avance de tes phrases tachées.
T'es juste l'évidence de cruauté gratos de ce monde de tarés.
J'ai plus d'questions, t'es tellement con, tell'ment surfait
qu'ça m' fatigue à l'avance de devoir t'écouter.
T'es juste une insolence, une erreur à zapper.
Reprend ton souffle de celui qui s'la joue en pipant tous les dés.
J'm'enfume dans ton brouillard de non-dits, de contre vérités.
Qu'tu m'assommes si bien que je vais me coucher.
Merde, t'es encore là dans mes rêves illustrés.
C'est dingue t'es pire qu'une araignée.
T'as tissé la plus belle toile, notre FILS qui semble m'oublier...
C'est pour ça qu't'es encore dans la sphère de mon univers raté.
C'est dommage j'aurais du te gommer.
Comme un dessein malsain qui allait me bouffer...
@PAF
13 commentaires -
Par PAFSEKLATE le 12 Mai 2016 à 19:55
ABOMINABLE MONDE, JE TE RENIE
Ma nuit se pose, mon jour s'impose.
Mon silence est une pause, ma douleur une rose
qui griffe ma métamorphose.
Et si ma porte est close, c'est qu'il n'y a plus rien qui explose.
J'implore, j'implose.
Et puis c'est l'overdose.
Alors le calme revient brouiller mes pistes moroses.
Oh sublimes pilules qui cachent ma détresse et puis oublient les choses.
Oh ma chair de ma chair qui s'oppose
avec la brutalité d'la jeunesse et les mots cruels de l'adolescence qui ose.
Et puis toi, donneur de leçons sur fond d'l'hypocrisie de tes névroses.
Laissez moi vous deux, plantez moi là car vous êtes la cause
de ma déroute, de tous les doutes qui me composent.
N'ouvrez plus la bouche, j'suis en hypnose.
FOUTEZ MOI LA PAIX CAR JE M'INTERPOSE.
L'abominable monde que vous me proposez
me donne de terribles nausées.
Je nie toutes vos vérités.
Et j'irai vite fait renier votre passé.
Mais où sont passé les anges ...
L'empathie, le partage, le courage qui change
cette terre aride qui pue la violence et qui me dérange.
L'amour et l'amitié, j'ai tout balancé, c'est tellement étrange.
Comme si mon esprit s'éloignait sans idées, sans mélanges.
Je n'attends plus rien, je ne veux que le silence qui m'arrange.
Je me sens si bien seule dans un halot orange.
Suis je si démolie que les plus petits mots meurent dans ma bouche vidange.
Et que les chants des oiseaux, des si belles mésanges
n'atteignent plus mon cœur froid, inutile, sans échange.
Abominable monde que je me suis construit
avec des parasites et des tonnes d'ennuis.
Je te déteste, je te maudis.
@Paf.
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