• La misère nous f'ra lever le poing.

     

    La misère nous f'ra lever le poing !!!

     

    Et l'on encaisse, et l'on encaisse.

    Et ils s'engraissent et ils s'engraissent.

    Et je me blesse, toi tu t'abaisses.

    Vois tu venir le vent de la détresse ?

    Vois tu venir les poings qui se redressent ?

     

    Et l'on a peur, et l'on a peur.

    Et ils dessinent notre malheur.

    Et ça m'écoeure, et toi tu pleures.

    Vois tu venir les rancoeurs ?

    Vois tu venir les poings qui combattront les leurres ?

     

    Et l'on attend, et l'on attend.

    Et ils nous appellent fainéants,  nous appellent fainéants.

    Et moi je nage contre courants,  toi tu sens même plus l'océan.

    Vois tu venir les marées de sang ?

    Vois tu venir les poings récalcitrants ?

     

    Et l'on survit, et l'on survit.

    Et ils s'étendent dans leurs orgies, s'étendent dans leurs orgies.

    Et moi je bouillonne au fond d'mon lit, toi tu transpires dans la lie.

    Vois tu venir les temps maudits ?

    Vois tu venir les poings qui rejoignent les cris ?

     

    Et l'on écorche tous nos mots, et l'on écorche tous nos mots.

    Et ils façonnent nos horipeaux, façonnent nos horipeaux.

    Et moi je vague à l'âme sur mon bateau, toi tu rames sur les flots.

    Vois tu venir les cortèges sans cadeaux ?

    Vois tu venir les poings écorchés vifs sous la peau ?

     

    Et l'on assiste au naufrage, l'on assiste au naufrage.

    Et ils ferment un peu plus nos cages, un peu plus nos cages.

    Et moi je peine et j'enrage, toi tu restes bien trop sage

    Vois tu venir le carnage ?

    vois tu venir les poings serrés dans les sillages ?

     

    Et l'on ne sait plus s'aimer, l'on ne sait plus s'aimer.

    Et ils s'abreuvent de nos lâchetés, s'abreuvent de nos lâchetés.

    Et moi je ne sais plus danser, toi tu t'enfonces dans le fossé.

    Vois tu venir la tempête et les orages illuminés ?

    Vois tu venir les poings entremêlès  ?

     

    Et l'on s'affronte sans raison, et l'on s'affronte sans raison.

    Et ils ricanent sur nos poisons, ricanent sur nos poisons.

    Et moi je dors sur ma passion, toi tu as honte de ton nom.

    Vois tu venir les bataillons ?

    Vois tu venir les poings d'une révolution ?!!!

      

    Paf.@

     

     

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  • Commentaires

    10
    Mercredi 25 Juin 2014 à 21:09
    Sékateur

    Grandiose ! Du très grand Paflseklate. Vraiment terrible ce chant/poème engagé, tu dis tout en quelques lignes. 

    Respect.

    9
    Vendredi 20 Juin 2014 à 09:39
    DDD59

    Coucou Paf!!!

    Les nouvelles sont rares, j'ose espérer que c'est parce que tu as retrouvé l'envie de voir dehors, de prendre une bouffée d'oxygène, de penser à autre chose!!!

    Si je viens aujourd'hui c'est pour te rappeler à une personne que nous connaissons à travers les blogs, c'est notre copine Danielle Lerond et son blog "A lire sans modération".

    Voilà que grâce à l'annuaire, j'apprends que c'est son anniversaire aujourd'hui, alors je me suis dit que cela vous ferait peut-être plaisir de vous retrouver juste le temps de lui souhaiter un Joyeux Anniversaire, je pense que ce serait une super surprise pour elle yes

    Voilà je te souhaite une belle journée.

    Bisous Paf.

    Domi.

    Voici son lien : http://danielle-lerond.over-blog.com/

    8
    Vendredi 13 Juin 2014 à 18:12

    bien sûr qu'on signe ce billet de toutes nos pattes !!! Bizzz PAF

    7
    Epiceas
    Mardi 10 Juin 2014 à 13:11

    Esperons que les gens prendront conscience de tout ça, de leur pouvoir, ne se laisseront plus si facilement manipuler... esperons...

    Bonne fin de semaine,

    @+

    6
    Lundi 9 Juin 2014 à 13:59

    Un texte superbement écrit et superbement illustré.

    Nous sommes responsables collectivement de cet état de fait. Le peuple a en effet beaucoup de pouvoir mais seulement s'il s'unit.  C'est pourquoi tout est fait pour diviser et mieux régner, en dressant les uns contre les autres. Et beaucoup tombent dans le panneau.

    Bon après-midi et amicalement.

    5
    JD
    Vendredi 6 Juin 2014 à 18:57

    Bonjour Paf  :-)

    Comment vas-tu ?

    Bien triste société dans laquelle les riches n'arrêtent pas d'accumuler les milliards et les pauvres de courir après quelques Euros !

    Bisous

    4
    Vendredi 6 Juin 2014 à 10:07
    DDD59

     

     

     

    Une révolution sans bain de sang

    Hélas ça n'existe pas

    Mais rien ne nous empêche

    D'agir dans le bon sens

    En se tendant la main!!!

    Voilà ma devise!!!

    Un poing c'est tout!!!

    Bisous Paf, heureuse de te retrouver!!!

    Je n'arrive toujours pas te joindre par téléphone erf

     

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    3
    Vendredi 6 Juin 2014 à 08:21

    coucou

    cela nous dépassent , mais tant que les gens ne s'entraideront pas , il ne faudra pas compter sur nos gouvernants et ce qui est navrant c'est que peu de gens sont capables de voir si tu vois les résultats du fn , je boue

    bonne journée

    bisousssssssssss

    2
    Vendredi 6 Juin 2014 à 08:03

    Salut Paf,

    Coup de griffe, coup de gueule, coup de sang

    Poser des mots sur les coups tu sais faire

    L'écriture te fait le ver la plume

    Qui est aussi puissante qu'un coup de poing

    @+

    1
    Vendredi 6 Juin 2014 à 06:15

    1789... le retour ? Si ça continue..... ça vous pend au nez !  Merci Paf.... Bises

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