• SEULE...

     

    SEULE...

     

     

     

    La solitude est un gouffre d'où peuvent jaillir des larmes de sang.

    Tu crois tenir le silence entre tes mains, doucement

    mais ce n'est qu'un sordide bruit assourdissant

    qui voile en sombres lumières, le soleil levant

    autrefois si riche, si rayonnant.

     

     

     

    La solitude est une amie perverse qui lacère ta vie. 

    Tu crois la posséder,  mais elle a toutes tes cartes qu'elle trie

    et relance si vite que tu en perds l'esprit. 

     

    Tu te calmes avec elle quand dehors, le monde te trahi.

     

    Pourtant cette sournoise alliée que tu suis,

    te couvrira de foudre, d'éclairs maudits 

    qui te balanceront dans d'obscures abîmes rougis,

    par le sang des martyres qui attendent la nuit

    comme d'autres attendent la vie.

     

    SEULE...

     

     

    Elle te donne la liberté, sans jamais la reprendre.

    Mais en vérité, elle noie ton libre arbitre dans ses méandres.

    Et, quand tu te décides enfin à l'habiller pour sortir te détendre,

    son manteau rude et froid bloque les routes de ceux qui devaient t'attendre.

     

    SEULE...

     

    Être seule, c'est bouillonner d'idées qui se cognent aux portes du silence, fermées.

     

    Être seule, c'est se croire apaisée, alors que ta colère gronde sur ton passé.

     

    Être seule, c'est étouffer sa souffrance , qui n'a plus de couleur, ni de reflet.

     

    La solitude t'oblige à porter le fardeau de ta vie qui n'a plus de sens.

     

     

    Elle te comble avec outrance.

     

    Tu ne vois rien venir sur son chemin d'errances. 

     

    Tu penses dominer ton existence.

     

    Alors que tu ne creuses qu'un trou béant sans importance.

     

    @ Paf

     

    SEULE...

     

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    11 commentaires
  • FRANCE 

    Sans Dessus Dessous...




     France ne t'endors pas !

    Je suis là !


    Exaltée,

     


    Pour te parler d'un passé familier. 

    d'un homme mélancolique , affreux parleur.

    Une agonie toute en lenteur. 


    Et des cris dans les nuits d'un monde-peur.

     


    Femme veux-tu faire naître un enfant de l'amour

    sur un terrain de jeux miné aux alentours ?

    Veux-tu voir semblables chagrins torturer nos discours ?

    Souhaites-tu enfermer ton regard dans un wagon-parcours ?

     

    Ouvriers de la terre, 

    citoyens partenaires,

    voulez-vous accompagner des chants  

    souffrances au-dessus de vos terres ?

    Troubadours, artistes en tout genre, aimeriez-vous peindre une si triste atmosphère ?


    Donner aux ventres qui ont faim des lendemains affreux où tout se perd...

     

    Le souvenir se conjugue au présent . 

    Il faut espérer une jeunesse à l'avenir florissant.

     Faire la sourde oreille aux images,

    aux textes naissants.

    Juste réapprendre à vivre en s'aimant.

     

    France, Sous-France, Souffrances.

     

    Veux-tu encore basculer dans la violence ? 

    Et accepter autant d'intolérances ?


    Non ! 

    Réveille ta conscience ! 

     


    Accuse l'histoire, récuse les mots de haine, si froids. 


    Relève la tête,  je t'en prie, souris-moi.

    On grandira ensemble pour faire de la liberté une loi !

    Ne laisse pas grandir ces propos infamants qui nous tueront toi et moi. ..



    France de deux mains.


    Surgis du côté jardin.. 

     

    Laisse les orages aux idiots, aux crétins.

     

    FRANCE!

    Réveille-toi demain !

     

    PafLaRage




    6 commentaires
  • MARGAUX

     

    L'âme brutalisée

     

    à Margaux.

     

     

    Un regard un peu flou puis un sourire qui s'illumine

    pour disparaître aussitôt sans plus donner de signes.

     

    Un visage d'ange sacrifié, un teint blafard qui éclaire la lune

    une princesse à la beauté frappante, bouleversante déesse de Saturne.

     

    Elle me touche si fort que mon cœur se déchire.

    Et , elle si fragile que son souffle te pose, sans jamais te tenir

    sur sa souffrance immense qui te fera blêmir.

     

    Dans ses yeux brille l'essentiel, 

    mais c'est si éphèmère que tu implores le ciel

    que cet oiseau sublime retrouve sa lumière sans chandelles. 

    que cette femme enfant redevienne cygne blanc en déployant ses ailes.

     

    Quand tu la vois pleurer, en silence en apnée

    tu voudrais l'envelopper d d'un amour étranger

    qui ne l'atteindra pas elle s'est déjà sauvée...

     

    Cette colombe n'a plus la paix.

    On lui a enlevé.

    Il n'y a plus de mots à prononcer...

     

    Cet ange marche somme un robot sur un terrain miné

    que tu ne pourras pas désamorcer.

    Sa plainte transparente est juste fredonnée.

    Mais tu l'entend de loin comme une onde enflammée.

     

    Cette fleur en bouton ne  s'épanouie jamais sous la rosée.

    Cette enfant au cœur tendre a déjà l'âme épuisée.

     

     

    Ma belle,  je t'en prie, regarde le soleil.

    Respire les odeurs sucrées comme le miel.

    Ouvre doucement la porte de ton pays  sans merveille.

    Donne moi juste une clef pour que je puisse te réveiller.

     

    MARGAUX

     

    @PAF 

     

    à Margaux ...

     

     

    jeune fille perdue, car trop perchée,

    que j'ai vu dans un endroit déconseillé..

     

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    9 commentaires



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