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PAS LES MÊMES ÂMES...
Il y a dans les soleils obscurs
des ombres compatissantes, et puis des âmes impures.
Savoir les attendrir est un art bien trop abstrait, bien trop dur.
la douceur d'une image noire, d'une âme qui donne de l'espoir,
il n'y a que les fous pour s'en apercevoir.
Il semble que les anges deviennent fainéants,
tandis que les malins prennent tranquilles les devants.
Regardez la force de ces démons
qui foudroient l'innocence, les rêves et les pardons.
Observez leurs savoir-faire ignobles pour démonter la réflexion.
Ouvrez vos yeux sur leurs immondes dévotions.
Et puis cherchez les anges à l'abandon.
Il n'y a que les fous pour pleurer sur les voiles opaques sans nom.
C'est foncer dans un mur de se croire au dessus de tout soupçons.
C'est oublier l'amour de compter sur les anges aux ailes vermillons.
Les sangs impurs abreuvent déjà nos sillons.
Nos libertés s'écrasent dans de terribles sons.
Et robots trop puérils on regarde les écrans de télévisions.
Qui nous donnent la terreur en continue, sans rémission.
Le feu agrandit la lumière des ténèbres qui approchent à tâtons.
On a pas les mêmes âmes, ni les mêmes actions.
Je crois bien
qu'on est juste des pauvres humains
façonnés par le le diable trop malin.
Que nos enfants se fichent de leurs lendemains.
Mais je continuerai de leurs tendre les mains.
Au cas où je puisse éclairer leurs destins.
@PAF
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J'ai plus de questions.
Vas y toi pose les, censure les, susurre les,
j'm'en tape, j'ai les réponses, toutes celles qui vont t'emmerder.
Allez, balance ta prose, tâte le terrain, gros malin.
J'm'en balance, j'ai les argus celles d'hier, celles de demain.
Crache dans ma soupe, j'mettrai du beurre.
Libère tes mots, mets toute ta hargne, ton impudeur.
J'm'en fous, j'ai mes silences, mon ironie, ma fausse candeur.
Mais t'attends quoi un téléphone, un sms, une énième lâcheté ?
des certitudes cruelles, si fausses qu'on en rirait.
J'me délecte à l'avance de tes phrases tachées.
T'es juste l'évidence de cruauté gratos de ce monde de tarés.
J'ai plus d'questions, t'es tellement con, tell'ment surfait
qu'ça m' fatigue à l'avance de devoir t'écouter.
T'es juste une insolence, une erreur à zapper.
Reprend ton souffle de celui qui s'la joue en pipant tous les dés.
J'm'enfume dans ton brouillard de non-dits, de contre vérités.
Qu'tu m'assommes si bien que je vais me coucher.
Merde, t'es encore là dans mes rêves illustrés.
C'est dingue t'es pire qu'une araignée.
T'as tissé la plus belle toile, notre FILS qui semble m'oublier...
C'est pour ça qu't'es encore dans la sphère de mon univers raté.
C'est dommage j'aurais du te gommer.
Comme un dessein malsain qui allait me bouffer...
@PAF
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ABOMINABLE MONDE, JE TE RENIE
Ma nuit se pose, mon jour s'impose.
Mon silence est une pause, ma douleur une rose
qui griffe ma métamorphose.
Et si ma porte est close, c'est qu'il n'y a plus rien qui explose.
J'implore, j'implose.
Et puis c'est l'overdose.
Alors le calme revient brouiller mes pistes moroses.
Oh sublimes pilules qui cachent ma détresse et puis oublient les choses.
Oh ma chair de ma chair qui s'oppose
avec la brutalité d'la jeunesse et les mots cruels de l'adolescence qui ose.
Et puis toi, donneur de leçons sur fond d'l'hypocrisie de tes névroses.
Laissez moi vous deux, plantez moi là car vous êtes la cause
de ma déroute, de tous les doutes qui me composent.
N'ouvrez plus la bouche, j'suis en hypnose.
FOUTEZ MOI LA PAIX CAR JE M'INTERPOSE.
L'abominable monde que vous me proposez
me donne de terribles nausées.
Je nie toutes vos vérités.
Et j'irai vite fait renier votre passé.
Mais où sont passé les anges ...
L'empathie, le partage, le courage qui change
cette terre aride qui pue la violence et qui me dérange.
L'amour et l'amitié, j'ai tout balancé, c'est tellement étrange.
Comme si mon esprit s'éloignait sans idées, sans mélanges.
Je n'attends plus rien, je ne veux que le silence qui m'arrange.
Je me sens si bien seule dans un halot orange.
Suis je si démolie que les plus petits mots meurent dans ma bouche vidange.
Et que les chants des oiseaux, des si belles mésanges
n'atteignent plus mon cœur froid, inutile, sans échange.
Abominable monde que je me suis construit
avec des parasites et des tonnes d'ennuis.
Je te déteste, je te maudis.
@Paf.
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