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Un étrange mausolée.
Je vais quitter mon bien étrange mausolée.
Fissuré de souvenirs hachés.
Quelques murs où la mort est passée.
Un endroit à l'âme esseulée, épuisée.
Un refuge contre le froid d'un silence blessé.
Une patrie sans idée, un soleil déjanté.
Un étrange mausolée...
Je l'ai vu me tuer
autour de mes amis affolés.
Il m'a rejetée dans la foulée
d'une vie atrophiée, désespérée.
Et cet étrange mausolée m'a aidée
à remonter, à perdurer.
je le laisserai derrière moi en ce début d'année.
Il ne gardera aucun de mes regrets.
J'abandonne mon bien étrange mausolée,
pour ne pas m'enfoncer
dans les méandres qu'il a tissé.
Que je ne cesse d'apprivoiser
Comme une louve délaissée.
Et si par erreur je me trompe de destin , de trajet,
je reconstruirai un autre mausolée.
Un ailleurs de respects.
Un meilleur allié.
Et si la nouveauté m'effraie
comme le hibou des lunes détrempées,
je m'en irai, je m'en irai.
vers d'autres contrées
imagées sans nuages, juste quelques pluies d'été.
je fuirai, je fuirai
tous les étranges mausolée.
Paf.
Illustrations de DEVIANTART.
http://luckywolf-13.deviantart.com/
Paf-youtube-vidéo.
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PAS DE DICO-CITATIONS POUR MOI CETTE SEMAINE.
UN MAIL de ce matin m'a si profondément touchée,
que je dédie ces quelques mots,
retranscrits à chaud,
car je suis bouleversée.
@Paf
POUR JILL ET SA FAMILLE .
http://jill-bill.over-blog.com/
La mort d'un enfant est une aberration.
Un contre sens, une abomination.
Un odieux coup du sort, un bien trop grand malheur.
Une effroyable douleur
qui te jette la pluie en rafales dans le coeur.
impossibles pensées, incroyables pleurs.
Et l'ange s'envole te laissant sa candeur.
Comme une aile de papillon qui frottera ta joue, sa pâleur.
Qui te brûle les yeux où tes rêves se meurent.
Un enfant qui s'en va
C'est le vide qui tue.
Et qui nous laisse là
comme des âmes en peine qu'on ne caresse pas.
Vivre sans son futur
c'est survivre contre nature.
Il n'existe pas de plus grande tragédie
qu'un Ange qui s'enfuit.
Il n'y a pas de mots assez forts
Pour balayer ce vent qui vous tord.
Juste une infinie blessure qui vous perce le corps.
Alors pour conjurer le sort,
imaginer cet ange qui dort
danser avec les fées, agrandir le décor.
Il n'y a pas de plus grand silence.
Il n'y a pas de plus grande absence.
Je vous présente ainsi mes condoléances.
à JILL ET SA FAMILLE.
@Paf
30 commentaires -
LE DICO-CITATIONS DES NULS
http://lacommunautedesnuls.apln-blog.fr/2013/12/03/le-dico-citations-sur-lannuaire-pour-les-nuls/
LETTRE A
COMME
L'AVARICE.
La varice est la mère de tous mes maux.
je la sens qui s'éclate dans mes vaisseaux.
Comme une harpie, une sang-sue
elle me dilate et m'exténue.
je la vois qui ondule dans l'eau bouillante
affranchie, épanouie, arrogante.
La varice m'empêche d'avancer
voir même de reculer.
j'envie parfois les vieux pirates de là bas
avec leurs perroquets et leurs jambes de bois !
La varice quand tu l'as , tu donnes rien tu gardes tout.
Harpagon du dimanche, tu comptes tes sous
et tes dessous.
Elle est laide à faire peur.
Tu la caches sous les bas
comme on t'cache la vraie misère, la vraie terreur
à travers les mèdias.
La varice est la mère de tous les maux.
Citation qui se traîne par monts et par vaux
qui te remue la veine
et te laisse sur l'carreau !!
@Paf
48 commentaires -
RESTAURER SON SYSTEME.
Restaurer son système aux dates des bonheurs passés
composés d'éclats de rires, de sourires effrontés.
Mettre à jour ses multiples pensées.
Maîtriser les virus, détruire les menaces,
pour alléger son plus tendre espace.
Fermer les fenêtres trop lasses.
Sauvegarder son coeur, sauver son interface.
pour ne plus avoir peur de pleurer dans la masse.
Restaurer son système
pour effacer sa peine.
Codifier, afficher les chemins pour savoir ou aller.
Analyser encore et encore la profondeur des mots balancés.
Choisir un autre moteur pour avancer.
Et puis désarçonner le ch'val de Troie,
qui veut ta peau, qui pousse ta croix.
Détruire les fichiers qui ne sont plus toi.
Restaurer l'historique sans prendre les mauvais cas.
Partager sans défiance.
sauver les apparences.
Restaurer son système
pour que l'on vous retienne.
Communiquer ses mots de passe
pour défier la solitude qui trace
des rides sur ma face.
Tout abandonner, refaire un fond d'écran doré.
Et puis retrouver les vieux dossiers
pour voir ton visage d'enfant-roi adoré.
Denoncer le futur et garder le présent.
Défragmenter sa vie, en faire une citadelle
où les anges s'envolent à tire-d'ailes.
Restaurer son système
Et puis briser ses chaînes.
Paf@
DEVIANTART ILLUSTRATIONS
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