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L'automne et ses champignons
Défi évy/F.B
https://www.facebook.com/events/132842853583496/
Elle s'était balladé tout l'été, avait un p'tit peu trop déliré.
Le choc avait été rude, quand elle s'était r'trouvé sur des chemins hallucinés.
L'herbe apparaissait plus ôcre, plus enflammée.
L'automne était déjà tombé à ses pieds.
Les parfums âpres des champignons la faisaient suffoquer.
Elle regardait avec terreur la lune rousse qui sommeillait.
Avait-elle dormi si longtemps qu'elle en avait tout oubliè ?
Avait-elle encore la conscience étoilée, était-elle si perdue dans la forêt ?
Fallait-il qu'elle suive ces routes là ?
Fallait-elle qu'elle doute à ce point là ?
Elle avait tout tenté avec pertes et fracas.
Elle avait ignoré son kharma.
Les champignons sévères s'agglutinaient en méchants tas.
En recouvrant les pierres et la terre sierra.
Elle sentait ses lêvres séches, la lourdeur de ses bras.
les trompettes-de-la-mort avaient fait leur choix.
La nature automnale frappa le dernier glas.
Fallait-t-il qu'elle soit sourde, aveugle et sotte à la fois,
pour ne pas reculer, accélèrer le pas.
Avant que l'amanite blesse la beauté de sa peau, empoisonne son foie.
Aventureuse fille sans repères, sans patrie, sans âme éclairée.
Le ciel d'automne a assombrie ta destinée.
sans chlorophylle, tu perds pied
sous les cépes et les bolets.
Ton dernier voyage semble commencer.
Tu as encore les paupières lourdes, les yeux fermés.
Je crois que tu as abusé
des champignons qu'il fallait mettre de côté...
Paf.
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L'abécèdaire
DE La communauté des nuls: http://lacommunautedesnuls.apln-blog.fr/
cette semaine lettre "T"
Comme :
Quand T'es Toi,
Tais Toi !
Quand T'es Toi,
j'suis plus moi.
Ya comme une divergence.
Comme un éTaT d'urgence.
J'me conTrôle pas.
J'ai l'envie d'pas T'enTendre, l'envie d'en resTer là.
Je sais que j'suis pas Tendre, mais j'peux pas.
J'devine Toujours Tes moTs qui couvrenT Tes mensonges.
Alors j'me Tiens à l'écarT, ça m'prolonge.
J'ai aucune indulgence, plus aucune paTience.
Quand T'es Toi, Tais Toi,
ça a TanT d-imporTance,
pour moi.
J'suis Ton opposiTion.
T'es ma conTradicTion.
SecreTemenT, j'Te meT en iTalique.
ET,Toi, T'assènes Ta logique.
J'voudrais qu'Tu sois quelqu'un d'auTre, jusTe un insTanT.
Pour que je mange Tes moTs en m'consumanT.
Un personnage différenT.
Une belle image m'correspondanT.
Mais non, mon alTer ego, c'éTaiT pas Toi.
J'ai pas bien éTudié Tes gesTes maladroiTs.
J'savais pas qu'quand Tu s'rais Toi,
je s'rais plus moi.
Quand T'es Toi, Tais Toi,
ça a TanT d'imporTance
pour moi.
Les déTails qui nous séparenT
n'sonT jamais l'fruiT du hasard.
T'es l'négaTif de ma phoTo.
Le noir eT blanc d'ma vidéo.
J'essaie parfois quelques efforTs,
JusTe pour voir si j'ai TorT.
La belle affaire !
Tu mulTiplies les farces grossières !
Alors je resTe seule sur l'bas côté.
Là où Tu m'as laissée, ya TanT années.
Tu m'amplifies le paThéTique.
ET moi, j'Te peins l'désespoir antipaTique.
Quand T'es Toi, Tais Toi,
ça a TanT d'imporTance
pour moi...
Un Texte courT.
Pardonnez moi.
Je suis fatiguée.
Paf.
26 commentaires -
L'Abécèdaire des nuls
LETTRE/ S
COMME :
Socièté SanS SenS.
Socièté sans dessus, sans dessous.
tu cultives un jardin peuplé de sans.
Les sans-abri, les sans-le-sou.
Les sans-parti, les cent pour cent.
On s'accroche à tes sens insensés.
Comme la sang-sue sous-alimentée.
On donne son sang que tu iras contaminer.
Société sans-culotte de rebelles atrophiés.
Tu nous offres des guerres qui verseront nos sangs
sur des terres appauvries, dans des combats sans gloire.
Sans-façon, j'veux pas d'tes batailles abattoires.
D'tes ébauches de civilisations sans âme, sans plan.
Socièté sans sens, sans sonnet,
Tu m'dilapides l'espoir.
Tu m'bouffes les devoirs.
Socièté libérée mais enchainée.
Socièté quand tu te fais complice
Sans l'ombre d'un regard sur les odieux supplices,
Je me ferme à toi, à tes images d'immondices.
Socièté sans foi ni loi, Je crâche sur tes caprices.
Socièté d'effrayants personnages incarnés.
Socièté sans-travail, sans bonté.
Je suis témoin qui hurle contre tes murs.
Je suis un électron au noyau bien trop dur.
Société sans honneur,
tu m'bascules le bonheur.
Celui que j'esperais laisser
à mon fils, quand j' partirai.
Socièté écroulée, socièté négative.
J't'écris ma deception active.
Socièté sans mesure, abusive.
je crois que ton déclin arrive.
Socièté trop rapide, tu suffoques et tu grilles,
les plus petits, les plus fragiles.
Socièté sans sens, tu dépenses
les dernières énergies qui te balancent
des lumières étourdies et des relents d'essence.
Que l'on paye au prix fort
ensanglantant les morts.
Socièté sans sens.
Socièté alternance.
Tu m'déplaces en avant
vers d'autres firmaments.
Paf.
Les illustrations sont prises sur :
LE F.B DES INDIGNéS
https://www.facebook.com/pages/Les-Indign%C3%A9s/164152583676685
Une Paf-youtube-vidéo :
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http://annuairepourlesnuls.fr/index.php/component/content/article/242-que-dr#comments
Samedi 14 septembre
LETTRE " R "
La Récalcitrante.
Dès qu'ça me gonfle, et qu'tu mets en attente,
j'suis fondue, j'deviens Récalcitrante.
Même quand tu m'parles à mi-voix, mon oreille se ferme, bouillonante.
J'fais une fixette sur ton amiante.
Une allèrgie avilissante.
t'accumules tout c'que j'aime pas, t'es dégradante.
En un mot tu m'émotionnes trépignante.
J'te baff'rai bien pour t' rendre moins vacillante.
Mais, j'aim'rai pas sombrer violente.
Alors je res'raie à jamais ta Récalcitante.
Ton phare et ta lumière vaillante,
pour qu'tu r'descendes de ta stature environnante.
De tes non-dits, de tes idées troublantes.
C'est vrai, ça m'emmerde qu'tu sois si nonchalante.
Comme happée par ta connerie ambivalente.
J'répar'ais bien tous tes torts tuants.
T'es trop flagrante délirante.
Tu m'fatigues le cosmos, t'es éprouvante.
Tu tournes tes séries B, vulgaire et avenante.
J'redress'rais bien ta barre absente.
Mais tu as le libre arbître qui étouffe ta conscience consciente.
Tu m'desespères, t'es trop chauffante.
Alors je restr'ai à jamais ta Récalcitrante.
Ton inconcscience persèverante.
Ton image en trois D, ton épouvante.
Ta dame aux cles apparente.
T'as même plus l'ombre d'un doute, indifférente
aux secousses que tu provoques avec tes phrases nonchalantes.
Vraiment tu tombes bas, t'es décadente.
J'voudrais t'secouer le bulbe, détruire tes portes cloisonnantes.
Tu te crois comme un roc, t'es juste une pierre tombante.
Qui construit des chimères, des romances accablantes.
Tu m'donnes une colère aveuglante.
J'basculer'ai vite intolèrante.
Je te trouve trop "Science sans conscience", ruinante.
Alors j's'rai à jamais ta Récalcitrante.
Ta mèmoire trouée, ta pensée ondulante.
J'sr'ai celle qui sait, le baillon de ton âme turbulente.
La flêche qui te piqueras chaque fois que tu seras fanfaronnante.
Paf-la-Récalcitrante
24 commentaires -
Défi/évy
http://plume-de-poete.over-blog.com/plume-de-po%C3%A8te-8
QUE VOUS INSPIRE CETTE IMAGE ?
J'vais t'appendre l'innocence.
tu entends les clameurs,
et j'vois dans tes yeux la peur.
C'est l'orage qui hurle et qui gémit,
Juste au loin là-bas, parmis les êtres maudits.
Ceux qui s'affrontent sans conscience.
Ceux qui ont perdu mon innocence.
T'en fais pas mon ami le hibou.
Tout est calme et tranquille ici sous mes genoux.
Tu es au pays de l'enfance,
où rien n'a d'importance.
Où on cultive nos bijoux et nos sens
avec l'eau de l'amour et de l'ignorance.
Avec comme seule arme
un coeur qui déclame,
les sons les plus mélodieux,
les discours les plus harmonieux.
Je sais que tu n'as plus confiance.
Les funestes invisibles t'ont donné la défiance.
L'hibou, mon ami, je t'offrirai mon innocence,
je t'apprendrai à lire entre les maux pour calmer tes souffrances.
mes rires chrystallins prendront toutes les apparences.
plus de terreur, plus de masque vide, plus d'horrible expèrience.
je suis une princesse aux pouvoirs étonnants dans c' pays sans violence.
Regarde mes yeux qui te donnent le ton
des histoires qu'on réinventera aux couleurs d'horizons.
Chuchotte mon doux hibou aux clairs de lune d'toutes les saisons.
Ici, dans l'herbe épaisse tu trouveras de multiples chansons.
Alors oublie très vite, les carnages insensés et les tueries sans nom.
Ici tu n'verras pas les arbres dont on coupe les troncs.
Ici les ruisseaux chantent, et nous, nous danserons.
Ni justice, injustice dans nos jardins sans raison.
Juste l'amour qui s'étend, débordantes éffusions.
Allons, laisse toi aller,
je vais te lire ce lîvre sâcré.
Tu vas fermer les yeux, te laisser transporter.
Mon ami le hibou, suit l'escargot jamais préssé.
Ma voix va t'apaiser,
dans l'ombre et la lumière, je vais t'éclairer.
Prépare toi et dis moi si tu es prêt
tu as rendez-vous avec la paix.
Avec l'éternité.
Paf.
16 commentaires -
LES GENS BONS
ET
LES SALES AMIS.
La vie est ainsi faite,
tu n'sais jamais à l'avance c'que tu auras dans ton assiette.
Et sur tes ch'mins, tu t'fais prendre dans les toiles,
d'l'amitiè et d'l'amour fatal.
et quand la pluie te fracasse,
t'isole un peu plus dans la mélasse.
quand t'as le coeur trahi,
et l'avenir maudit.
T'apprends à faire le tri,
entre les gens bons et les sales amis.
Moi, tu vois,
j'aime pas le gras.
celui qui s'croit drôle et qui n'l'est pas.
Ou encore, celle qui fait pas la différence
entre l'humour et l'apparence.
Le noir le blanc et la souffrance.
Qui s'la raconte mythomanant
en s'y croyant, en s'y croyant.
Bref j'préfère avoir dans mes plats
des épices et des scélérats,
plutôt qu'un truc qui s'fait des films de désespoirs,
sans en avoir ni la trame ni l'histoire.
Qui jalouse son ombre,
parce que rien d'autre à foutre dans sa pénombre.
Celle qui mélange orgueil mal digéré
avec une sauce amère et triste comme la fin d'l'été.
Alors moi dans c'cas làj'fais un choix.
Et, quand j'aime pas,
j'prends pas !
Tout ça, ça m'vient d'l'enfance
et d'ses carences.
Où il fallait que ça aille
vaille que vaille.
Alors quand j'avance aujourd'hui,
j'm'encombre plus des indécis.
Faut qu'ça passe
ou qu'ça casse.
J'm'accapare pas des chinoiseries,
des faux semblants des âneries.
J'ai plus le temps d'regarder derrière
pour voir qu'tu m'pistes avec ton sale air.
Je préfère être entourée d'gens bons
que de sales amis !
Si t'as rien d'autre à faire,
que d'scruter des mots qui t'desespèrent.
R'garde la télé, r'garde la télé
tu trouv'ras plus conne que toi, c'est assuré.
Où tu vois de la force ,
moi je vois de l'écorce.
Un écran de fumée,
un caractère aux traits passés.
J'en veux pas d'tes pensées
d'tes jets d'eau balancés.
Alors si tu me colles
viens sous mon auréole,
j't'e f'rai un col,
j'te f'r col !
@Paf.
18 commentaires -
Défi /évy
SUR F.B
https://www.facebook.com/events/132842853583496/
Thème de la semaine /
LE REGARD
Ton regard mon amour,
c'est toujours la naissance du jour.
Où mes chemins de pleurs,
s'évanouissent dans tes yeux de chaleur.
Tu es ma lumière éternelle
mon oiseau qui s'envole avec nos " je t'aime ".
Ton regard sur le monde m'étonne,
tu paraîs si jeune, si loin des sirènes qui sonnent.
Et pourtant ta vision est mature
sans fioriture.
Tu as le sens de la vie
et de la mort aussi.
Ton regard est plus franc,
plus charmant,
que celui des ombres qui se trainent
autour de moi,
qui se déchainent
pour n'importe qui, n'importe quoi.
Dans ton regard si tendre,
je balbuties mes réves, te les donne en offrandes.
Tu es le seul regard qui garde l'innocence,
au-delà de ce qu'on apprends à ta conscience.
Et tu me donnes du fond des yeux
le courage de foncer par dessus les creux.
Ton regard est partout, tout autour de moi.
sur des photos immenses où l-on ne voit que toi.
Le brun de ton regard éclate toutes mes joies.
Et donne de l'esprit
à toutes mes réparties.
Tes yeux sont si profonds.
Je devine chaque jour ta studieuse éclosion.
Je peux même voir mon âme quand elle a dit non.
Toi ma chrysalide au regard si bon
je sais que tu n'as pas oubliè nos baisers-papillons.
De regards en regards,
je continue nos vies
avec le sentiment, le merveilleux espoir
d'avoir réussi.
à mon fils,
LENNY.
Paf.
13 commentaires -
L'abécèdaire des nuls
http://annuairepourlesnuls.fr/
CETTE SEMAINE LETTRE " Q "
LE QUIDAM.
Il semble étrange ou étranger,
c'est selon le côté
où tu choisiras d'te placer.
Il frôle les murs
des aventures.
Il cherche le futur.
Ses pas glissent sur la chaussée
poches fermées de son manteau râpé.
Ses yeux sans éclairs
au froid caractère,
traînent toujours
sur ses parcours.
Et une ombre le suit
ce Quidam maudit.
Le Quidam n'a pas d'âme,
juste un solide passé
d'embrouilles et de larmes
qu'il cherche même pas à oublier.
Sa bouche se ferme sur des lêvres sérrées
qu'il n'ouvre jamais.
Il a au fond de lui de lourds secrets
qu'il ne peut, qu'il ne veut pas partager.
Son visage émaciè,
ne cache pas sa brutalité.
Tu sais en le croisant
que tu dois fuir en courant.
Il s'attarde parfois calme et déterminé,
dans le hall d'une gare, et reste assis sur les quais.
Son chapeau feutré toujours vissé
sur ses cheveux de jais.
Mais tu ne sauras jamais,
s'il attends un moment ou une éternité.
Sa pâleur est extrême, comme sa vie exanguée.
Tu le crois en torpeur, mais en réalité il est aux aguêts.
Le Quidam n'a pas d'âme.
Juste un solide passé
d'embrouilles et de larmes
qu'il cherche même pas à oublier.
Et moi quand je le croise
dans les rues cadenacées, il me toise.
je cherche même pas à l'éviter.
Il est comme un désordre, une évidente vérité.
L'ultime épreuve à défier.
Alors ce Quidam qui ne veut pas de nom,
poursuit sa route en marmonnant tous ses démons.
Mais son odeur de souffre n'atteindra plus mon coeur.
J'ai la vision d'mon monde au fond de ma candeur.
PAF.
PAF-YOUTUBE-VIDEO
27 commentaires -
LES MERCREDI DE JILL.
http://jill-bill.over-blog.com/article-la-liste-des-prenoms-du-mercredi-93828934.html
CETTE SEMAINE :
MAUDE
MAUDE SANS AUBE...
Dans l'passé,
elle avait toute la gloire et les respects.
Elle chantait sous les flammes.
En ce temps là, elle consolait les âmes.
La voix chaude,
et le regard de Maude
suffisaient à calmer
les soldats qu'on envoyé
se faire tuer,
à l'aube.
Elle s'isolait après son récital
sous les étoiles.
Et elle pleurait
sur ceux dont la vie ne faisait que commencer.
Elle entendait les bombes tomber.
Et observait le ciel qui s'écartait.
La sensibilité de Maude
chassait les nuages qui fraudent.
Alors quand le soir sur la scéne,
elle arrivait en divine marainne,
Les soldats se mettaient à crier ,
Car ils aimaient la vie et sa beauté.
D'avoir souffert ensemble,
les rendaient si fragiles, si petits dans les cendres,
que Maude actrice adulée, redevenait un instant
une ode à la famille , une tendre maman.
Cette guerre furibonde
resterait à jamais gravée immonde
dans les yeux émeraudes
de la fabuleuse Maude.
C'est pourquoi chaque jour qui passe
quand elle attends son heure, que rien ne la délace,
Maude laisse partir ses songes
dans la nuit qui plonge.
Mais les fantômes du passé,
ces visages inconnus et marqués
ont pour toujours capt uré
toutes les aubes
de cette tendre Maude.
Paf.
18 commentaires
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