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COEURS DE MARBRES.
Ils ont le coeur dilaté, obscur et froid.
Ils se tiennent là, comme les seigneurs féodaux, d'autrefois,
et ouvrent nos angoisses sur l'horizon de la misère.
Ils sont sournois et ont un coeur de pierre.
Ils ont les mains pleines de sang,
qu'ils cachent avec de sombres gants.
Des gants tout en acier
qui se ferment sur nos destinées.
Ils ont tous les pouvoirs et l'argent.
Leur unique langage épuise nos libertés.
Leur unique message fait de nous des morts-vivants.
Démagogues, ils chimèrent sur des états prospères,
en de furieuses guerres dans l'ombre et la lumière.
ils affranchissent les richesses cachées
et domptent avec ardeur
nos battements de coeurs.
Puis vendent nos âmes au diable capitalisé.
Alors quand tu contemples un coin de ton ciel encore bleu
pense que demain tu devras mettre le feu...
Car l'odeur du présent, et l'image du futur
frappent comme des ouragans notre pauvre nature
que des spectres violents défigurent.
Ils ont toutes les cartes, qu'ils distribuent dans leurs sociètés
de nantis pervers, redoutables élus à la majorité.
Tandis que tremble une mère fatiguée par la vie,
tandis qu'un tendre père cherche à nourrir son nid.
Il faut être indomptés et farouches
pour ne pas rester sur la touche.
Et Marianne est bafouée.
Et l'illusion du bonheur disparaît.
Ils ont un coeur de marbre étatique et cynique.
Mais la foule se taît et freine ses envies.
Alors le clair de lune change l'heure et la nuit.
Et les drames grandissent,
les volontés faiblissent.
Alors ils nous promettent des années frileuses,
des matinées fièvreuses,
et puis des hivers gris.
Ils auront le soleil, et nous aurons la pluie.
Paf.
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14 commentaires -
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JEUDI 28 MARS
SI JE SUIS PAS à L'OUEST
LES NULS EN SONT à LA LETTRE "E"
Et comme je suis Nulle, voici ma participation:
E COMME EGO...
Tu as l'égo d'un aigle
et l'QI d'une buse.
tu m'tombes dessus avec tes régles
alors que dans ta vie t'es dans l'abuse.
tu éclates en cyclotimie
comme un loup sur une proie endormie
t'es aussi fiable qu'la météo
et j'voudrais pas t'avoir dans l'dos.
SI on flattes pas ton super égo
tu m'glaces le miroir
pour que j'reste dans le noir
et tu m'maquilles mes maux.
T'es un père fouettard et un père endormi
C'est seulement au gré du vent que tu agis
Et tu mens et travestis
J'aime pas quand tu ressurgis dans ma vie.
Ton égo sur passé
fait de toi à mes yeux un raté.
une erreur de chemin
un hasardeux destin.
Et tu mets mes espoirs en echecs,
tu essaies de m'mâter.
mais les mots qui sortent de ton bec,
sont juste pas assez !
Egoïste égocentré,
j'veux plus t'regarder.
t'es rien pour moi juste un affabulateur
un pseudo père turbateur
un égo sans vergogne
qui parle pas qui cogne.
Tu viens encore de m'le prouver
en éclatant comme un boulet.
Mais j'ai pas peur de toi,
t'es juste celui qui doit rester là
pour mon étoile à moi,
mon diamant éternel
mon fils, ma citadelle.
Alors s'il te plait
reste en retrait.
Sert pas d'intermédiaire
entre Lenny et ma sphère.
Reste planté comme un con sur ton égo
Et disparait quand il le faut.
Paf.
Illustrations DEVIANTART
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21 commentaires -
Lettre ouverte à un Ami.
Quand j'vais pas bien,
ce n'est pas grave, je gère le grain.
J'disparais dans les alentours
ou bien je monte dans les tours.
J'pleure beaucoup sur mon sort,
puis je retrouve les ressors.
Mais quand ça touche un Ami,
j'ai l'coeur qui vrille, trop meurtri.
J'voudrais avoir toute lales puissances pour l'aider.
Freiner les catastrophes sur sa route parsemée.
Et l'faire s'éclater en f'sant le clown du dimanche,
en sortant un lapin, un mouton de ma manche.
Un Ami, c'est un cadeau, un diamant
qui devrait rester éternel.
Un Ami, c'est quand tu t'marres avec lui nimporte quand,
en déjouant et défiant les rigides sentinelles.
Et puis un Ami tu l'écoutes
pour comprendre ses déroutes.
Un ami tu ne l'enfonces pas,
tu restes juste là.
Alors quand je sais sa souffrance et sa désespèrance,
je cherche toutes les alternances.
Et je lui tends la main
dans le tourbillon inhumain
qui fait qu'aujourd'hui, les puissants, les nantis
nous laminent et nous tuent lentement comme de vulnérables fourmis.
Alors j'enrage et je m'emporte
en claquant brutalement les portes
des raisons du plus fort
qui font que quoique tu fasses tu as tort.
Voilà que je suis contente que tu te reposes
loin d'tes tracas d'une vie trop morose.
J'attends simplement avec patience,
nos fous rires dissonants
nos coup d'gueules fracassants.
et puis tes parodies
acerbes et pourtant tendres pour les maudits.
Je sais qu'on est un joli groupe ici
à t'espèrer bien rétabli.
je voulais juste dire
Que tout se pass'ra bien
qu'l'été sonnera le glas
des récurrents embarras.
Un rayon de soleil
dans le sombre du ciel.
à PAPY...
paf@
Images de DEVIANTART.
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18 commentaires -
LE PRINTEMPS.
Le printemps, ça fait briller les coeurs
ça disperse une douce lumière
pour faire fuir l'hiver
et toutes ses rancoeurs.
Le printemps, ça t'redonne l'énergie
d'regarder dehors les arbres qui s'étoffent
d'faire le fanfaron ou bien le philosophe
ça t'protège de l'ennui.
Le printemps danse dans les yeux des filles
et leur donne le LA des musiques à venir,
des fleurs et puis des oiseaux-lyres.
Tu verras, leurs lêvres auront le goût de la myrtille.
Le printemps a tout son temps.
il mûrit autour de toi
tout ce que tu ne vois pas.
Tu dois juste lever la tête très haut, dans l'firmament.
Le printemps t'offrira des diamants d'étincelles.
Et tu renaîtras dans un monde magique
où tout est magnifique.
Alors tu sauras qu'il sera l'heure d'ouvrir tes ailes.
Le printemps, c'est frais comme le sourire d'un enfant.
C'est somptueux de couleurs, de parfums enivrants.
C'est l'amour qui s'annonce dans des nuages blancs.
C'est mon coeur qui dit oui sans être impertinent.
Paf.
Illustrations de DEVIANTART.
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24 commentaires -
OYé !!!
ce texte qui tombe à pic
fera partie de ma participation avec les nuls
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au jeu de :
L'ALPHABET
{ TOUS LES JEUDIS.}
Aujourd'hui , Jeudi 21 mars : lettre D
comme...
DEROUTE.
La déroute
La déroute, elle t'arrache à ta route
comme un aigle qui te serre.
Elle te laisse sur l'carreau ordinaire
et s'nourrit d'tes larmes qui gouttent.
La déroute te fâche avec le monde,
avec la vie.
Et tu cherches désespèrement tes appuis.
Mais quand tu r'gardes le ciel, ya rien qui tombe...
La déroute, elle t'aspire et tu doutes.
Tu cherches pourquoi t'es resté là
à attendre le parfum d'un amour qui vient pas.
à garder le cap d'la raison, coûte que coûte.
La déroute, tu la prends dans la gueule
de plein fouet sans rien d'mander.
Et tu t'fabriques le linceul
coco-coton trop dénudé,
quotidien basique instinct de survie.
Les autres te matent sans envie.
la déroute dynamite ta soute
alors ton bateau prends la mer gouttes à gouttes.
Et tu maudis les puissants qui te donnent la banqueroute.
La déroute, c'est quand tu viens me voir
juste pour pour quelques heures,
comme on visite un vieillard
en attendant qu'il meurt.
La déroute c'est le manque de toi
et de tous mes amis
perdus dans les spirales des tracas.
La déroute c'est de ne plus avoir
le sens du chemin qui bousill'ra l'ennui.
C'est s'attacher et tenir droit dans l'noir.
La déroute c'est la grande souffrance
que personne ne mèrite
Qui te fera péter la durite
en public, t'immolant en t'aspergeant d'errances.
Et si par hasard ce texte te déroute,
passe ton chemin, t'as pas pris la bonne route.
à tous ceux qui savent la déroute...
Paf.
36 commentaires -
Le visage de la mort.
Le visage de la mort
s'traîne avec moi
dans l'même décor.
J'ai pas trop peur, j'suis en émoi.
Ya que quand j'dors
que j'la sens pas.
Et comme à tort
j'dors pas
elle est toujours là, dans l'corridor...
J'la vois qui s'prèlasse comme une diva.
Elle me vide la mèmoire un peu trop fort.
C'est sa figure qui m'translucide comme une geisha.
J'la laisse s'terrer dans son amphore
j'la retiens pas, j'la retiens pas...
j'l'ai d'jà dans l'corps.
Elle est patiente et sans remords.
elle abîme de guerres en guerres, de trèpas en trèpas.
Je connais son visage inéluctable comme un sort.
Et quand je suis morose, je lui donne les clefs de tous mes états.
Et puis quand je vais mieux je la combats à plein efforts.
Elle a tous mes silences, toutes mes parois.
Elle a toutes mes souffrances, mes cris et mes accords.
Elle me connaît si bien qu'elle fredonne avec moi.
Et je n'la retiens pas, et je n'la retiens pas.
J'lui en veux pour le mal qu'elle fait dans ce monde retors.
Mais je la pardonne quand il s'agit de moi.
Elle est une reine aux fleurs sombres, sans trèsor.
Elle est parfois triste d'avoir à prendre ces chemins las.
Elle est parfois violente et injuste quand elle sort.
Et elle ne résoud rien lorsque la vie revient à grand fracas.
Le visage de la mort
ne se farde jamais, il a le teint d'un crépuscule bas.
Il se tient souvent devant mes yeux, comme un mirador.
Il me hante et m'indiffère à la fois.
Il demeure insonore.
Aucun de ses reflets ne touchent mon apparât.
Et puis, quand l'aube m'a trahie encore et encore
je le sens pres de moi, indolore renègat.
Et sa figure blême part un peu dehors.
il jaillit dans la lumière de vos jours maudits, vous fait sa guèrilla.
Et je n'le retiens pas, et je ne l'retiens pas.
Son image reviendra comme un conquistador
reprendre place juste là.
Mon énergie choisira seule son essor.
Elle le retiendra, elle le retiendra...Ou pas...paf.
Images de DEVIANTART.
PAF-YOUTUBE-VIDEO
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